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Le Karthala, va bientôt mettre fin aux délestages aux Comores :financement imminent

 

La mobilisation financière pour la mise en place d’une centrale géothermique au Karthala, signe avant-coureur d’une ère sans délestages aux Comores, approche de son objectif final. Avec une importante contribution déjà assurée par des partenaires internationaux et la Banque africaine de développement, le projet promet de révolutionner l’approvisionnement énergétique national.

Le projet ambitieux d’exploitation de la géothermie au volcan Karthala franchit des étapes décisives vers sa réalisation. Avec un budget prévisionnel de 20 milliards de francs pour les forages exploratoires, le gouvernement comorien, en collaboration avec des partenaires internationaux comme le Gef et le Pnud, a déjà sécurisé une part significative du financement nécessaire. La contribution de la Banque africaine de développement (Bad), s’élevant à 12 milliards de francs, marque un tournant majeur, promettant l’accélération du projet. Une mission de la Bad est attendue à Moroni pour finaliser les préparatifs.

Ce projet d’une centrale géothermique, exploitant la chaleur souterraine du Karthala, prévoit une phase initiale de production de 10 MW, susceptible d’économiser jusqu’à 8 milliards de francs comoriens annuellement en subventions énergétiques. Outre les bénéfices économiques, le projet se distingue par son potentiel écologique, avec une réduction estimée de 1,8 million de tonnes d’équivalent CO2 par an. Ce développement soutient les engagements des Comores dans l’accord de Paris sur le climat, tout en préparant le cadre légal et réglementaire nécessaire pour l’exploitation géothermique.

Le succès de ce projet pourrait signifier l’accès à jusqu’à 45 MW d’énergie géothermique pour les Comores, grâce à un investissement total de 118 millions de dollars couvrant l’exploration, la construction d’infrastructures et l’installation de la centrale. Avec une durée de vie estimée à 30 ans, cette initiative géothermique promet une source d’énergie durable et respectueuse de l’environnement pour le pays.

ANTUF Chaharane 

 

 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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