
Le Front Commun Élargi (FCE) a refusé de participer à une réunion au Ministère de l’Intérieur et a reçu une lettre du Colonel Assoumani Azali, sollicitant la désignation de deux personnes pour un entretien portant sur le processus électoral et le climat socio-économique et diplomatique.
Le FCÉ estime que le gouvernement du Colonel Assoumani Azali porte l’entière responsabilité de l’Opération Wuambushu, en signant l’Accord cadre de juillet 2019 sans solliciter le moindre avis, afin d’obtenir la reconnaissance de Paris. Les membres du FCÉ réclament la libération de tous les prisonniers politiques et le respect des libertés publiques constitutionnelles, pour renforcer l’expression de la dynamique populaire de tout l’archipel et de la diaspora contre cette opération illégale et indigne des droits humains.
Le FCÉ sollicite également du Colonel Assoumani Azali de cesser d’humilier tout un continent en proclamant qu’un Président en exercice de l’Union Africaine ne serait pas en mesure de faire stopper, sur son propre territoire, des déplacements forcés et massifs de sa propre population par l’ex-puissance coloniale.
Concernant l’organisation d’élections en 2024, le FCÉ a déjà saisi les Nations Unies, l’Union Africaine, l’Union Européenne, la Ligue des États Arabes, la SADC et la Commission de l’Océan Indien, pour contribuer à mettre fin à la crise politique et institutionnelle qui perdure.
Le FCÉ exige du pouvoir en place de répondre aux conditions préalables à un dialogue franc et apaisé susceptible de mobiliser la Nation, la Diaspora comprise, avec le soutien international pour défendre l’intégrité territoriale, le respect des droits humains dans les quatre îles de l’archipel et l’adoption de résolutions condamnant les déplacements forcés et massifs des familles résidentes à Mayotte.
Said hassane Oumouri
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