La Société Nationale d’Électricité des Comores (Sonelec) traverse actuellement une période difficile, marquée par des coupures d’électricité fréquentes dans les 3 îles. Ces interruptions d’alimentation en électricité ont paralysé le pays, affectant la vie quotidienne des citoyens et les activités économiques. Toutefois, jeudi dernier, lors d’une conférence de presse, la direction générale de la Sonelec a admis ces problèmes et annoncé des mesures stratégiques visant à rétablir la fourniture d’électricité dans un délai de deux mois.
Soilihi Mohamed Djounaid, le directeur général de la Sonelec, a pris la parole pour expliquer la situation et présenter les actions entreprises pour résoudre ce problème. Il a souligné que, depuis sa prise de fonctions à la tête de l’institution, l’objectif a toujours été de fournir de manière régulière de l’électricité à la clientèle. Bien que le gouvernement apporte son soutien, il estime que la société doit également prendre ses responsabilités envers ses clients.
La principale cause des coupures intensives d’électricité réside dans les travaux de maintenance des centrales électriques de la Sonelec. En tout, la société dispose de 12 groupes électrogènes nécessitant des révisions importantes. Le processus de commande des pièces de rechange est déjà en cours, mais il demande un peu de patience. Les équipes techniques sont actuellement en train de réviser les microcentrales, en particulier celle de Fumbuni, ce qui a entraîné les délestages des derniers mois.
Le directeur général a expliqué que les techniciens sont en phase de révision de la microcentrale de Fumbuni, et qu’ils prévoient de commencer la révision de celle de Mitsamihuli dès que les pièces seront disponibles. Pour les centrales d’Itsambuni et de Voidju, la Sonelec sollicite le soutien du gouvernement, avec le soutien prévu de la Banque Africaine de Développement (BAD). Soilihi Mohamed Djounaid a assuré que d’ici deux mois, la fourniture d’électricité serait rétablie, mettant ainsi fin aux inconvénients subis par la population.
Misbah Said
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