
Le lundi 31 mars 2025, les Comores célébreront l’Aïd el-Fitr, marquant la fin du mois sacré de ramadan. Comme chaque année, les derniers jours du jeûne voient les rues des grandes villes, en particulier Moroni, s’animer d’une effervescence particulière. C’est une course contre la montre pour de nombreuses familles : chacun cherche à acheter de nouveaux vêtements et chaussures pour les enfants, symbole de renouveau et de fête.
Les marchés, les boutiques et les stands improvisés sur les trottoirs débordent de clients. Pour les commerçants, c’est le moment tant attendu : les ventes explosent, les étals se vident, et le chiffre d’affaires atteint des sommets. « C’est la période la plus importante de l’année pour nous », confie un vendeur de chaussures du marché de Volo-Volo. « Tout le monde veut être élégant pour l’Aïd, surtout les enfants. »
À la veille du jour saint, nombreux sont les habitants de la capitale qui prennent la route pour rejoindre leur ville ou leur village d’origine. Là-bas, dans les quartiers ou les campagnes, l’atmosphère est à la fois joyeuse et empreinte de spiritualité. Le jour de l’Aïd commence par la grande prière collective, suivie d’une série de visites familiales et de moments conviviaux.
Petits et grands parcourent les ruelles, saluant voisins et proches avec des “Bonne fête !” chaleureux. Les portes restent grandes ouvertes pour accueillir ceux qui passent. On partage des mets traditionnels, des bonbons, des gâteaux, dans une ambiance fraternelle. L’Aïd aux Comores, c’est plus qu’une fête religieuse : c’est un grand moment de communion sociale, de solidarité et de joie partagée.
ANTUF Chaharane
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