Une information largement partagée sur les réseaux sociaux par un fonctionnaire(Abdallah Ben Abdallah alias Abu Malha) a semé la confusion ce mardi aux Comores. Selon les rumeurs, l’ambassade de France aux Comores aurait refusé un visa au ministre des affaires étrangères, Dhoihir Dhoulkamal, ainsi qu’à certains conseillers. Cette affaire a suscité un tollé sur les médias sociaux, incitant notre rédaction à enquêter plus en profondeur.
Contacter par le biais de comoresinfos, l’ambassade de France aux Comores a fourni des éléments de réponse concernant cette affaire, qui semblait ne pas être aussi alarmante que les premières rumeurs le laissaient penser.
Selon les informations fournies par l’ambassade, le ministre des affaires étrangères, Dhoihir Dhoulkamal, disposait d’un visa en cours de validité. Ainsi, les allégations de refus de visa à son encontre semblent infondées.
Cependant, en ce qui concerne les conseillers et collaborateurs du ministre, l’ambassade de France a expliqué que leurs demandes de visa avaient été reçues par note verbale la veille du départ prévu, soit un délai très court. Les délais de délivrance de visas Schengen étant de 7 jours minimum à compter du dépôt de la demande complète, il semblerait que la procédure normale n’ait pas été suivie dans ce cas précis.
L’ambassade de France aux Comores a souligné que les conseillers et collaborateurs concernés devraient suivre la procédure régulière de délivrance des visas Schengen, qui nécessite un délai de traitement adéquat pour les demandes.
Il est important de noter que l’ambassade de France a également tenu à préciser que la France ne refuse pas de visas aux officiels comoriens en général. Il s’agirait donc d’un malentendu ou d’une divergence dans la procédure de demande de visa pour les conseillers et collaborateurs du ministre.
Cette clarification de la part de l’ambassade de France aux Comores permet d’éclaircir la situation et de rétablir la confiance dans les relations diplomatiques entre les deux pays. Les demandes de visa pour les conseillers et collaborateurs devront désormais suivre les délais de traitement standard pour éviter de futurs malentendus.
Misbah Said
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