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La SCH exhibe des bouteilles d’échantillons pour prouver sa volonté de faire analyser son carburant à l’étranger

 

Face aux nombreuses accusations sur la qualité du carburant distribué aux Comores, la Société Comorienne des Hydrocarbures (SCH) a annoncé, lors d’une conférence de presse, son engagement à faire analyser ses produits par un laboratoire indépendant à l’étranger. Cette initiative vise à dissiper les soupçons pesant sur l’origine des pannes signalées par de nombreux automobilistes.

 

La conférence de presse a été très démonstrative. Les responsables de la SCH ont présenté des bouteilles d’échantillons du carburant, expliquant en détail la procédure de prélèvement et de scellement avant l’envoi à un laboratoire international agréé. Cette démonstration, à la fois expressive et symbolique, avait pour objectif de prouver leur engagement à assurer une totale transparence sur la qualité du produit.

 

Pour garantir une meilleure surveillance, la SCH a invité le Syndicat National des Transporteurs (Usukani wa Masiwa) et la Fédération Comorienne des Consommateurs (FCC) à superviser les analyses. Une brigade mixte de suivi et de contrôle a également été mise en place pour renforcer la surveillance du carburant distribué. Ses missions incluent l’identification et l’analyse des pannes suspectes, la réalisation de prélèvements et de tests dans les stations-service, l’application de mesures correctives et de sanctions si nécessaire, ainsi que la mise en place d’inspections inopinées pour s’assurer du respect des normes de stockage et de distribution.

Alors que la SCH affirme son engagement pour la qualité et la fiabilité du carburant, certains consommateurs restent sceptiques. L’envoi d’échantillons à un laboratoire indépendant est un pas important vers plus de rigueur, mais les automobilistes attendent surtout les résultats des analyses pour tirer des conclusions. Si ces tests confirment la présence d’un carburant défectueux, la question de la responsabilité se posera inévitablement. En attendant, la SCH tente de regagner la confiance du public en affichant sa volonté de jouer la carte de la transparence.

ANTUF Chaharane 

 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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