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La présidente de Tanzanie plaide pour l’enseignement du swahili aux Comores et célèbre des liens familiaux, historiques profonds.

Mandatory Credit: Photo by ANTHONY SIAME/EPA-EFE/Shutterstock (11806358c) New Tanzanian President Samia Suluhu Hassan (2-L) arrives to sign a book of condolences for former president John Magufuli after being sworn in as the sixth President of Tanzania in Dar es Salaam, Tanzania 19 March 2021. Tanzania's former Vice president Samia Suluhu Hassan was sworn in as President and will serve the remainder of Magufuli's 2nd five-year term, which expires in 2025. She is Tanzania's first female Head of State following former president John Magufuli's death on 17 March 2021 at the age of 61. Tanzanian Vice president sworn in as President, Dar Es Salaam, Tanzania - 19 Mar 2021

 

Invitée d’honneur du jubilé d’or marquant les 50 ans d’indépendance des Comores, la présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan a prononcé un discours fort, empreint d’histoire et de fraternité, dimanche au stade de Maluzini. Elle y a rappelé les liens historiques, culturels et politiques uniques qui unissent la Tanzanie et les Comores, tout en appelant à renforcer cette relation dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’économie.

L’un des moments forts de son allocution a été son plaidoyer en faveur de l’introduction du swahili comme langue officielle et d’enseignement dans le système éducatif comorien. « Le kiswahili est notre langue commune. Il nous unit, tout comme nos histoires croisées », a-t-elle déclaré. Pour appuyer cette proposition, elle a assuré que la Tanzanie était prête à fournir enseignants et matériel pédagogique, y voyant un pont culturel et linguistique entre les deux peuples.

La présidente a également ravivé la mémoire de la lutte pour l’indépendance comorienne, en rappelant le rôle central de Dar es Salaam, qui avait accueilli dans les années 1960-70 le Mouvement de libération nationale des Comores (Molinaco). Elle a cité les figures de proue comme Abdou Bakari Boina ou Ali Mwinyi Tambwe, sans oublier de saluer les femmes militantes telles que Sakina Ibrahim ou Rabiata Mohamed, souvent restées dans l’ombre.

Samia Suluhu Hassan a souligné que l’histoire partagée entre les deux nations allait bien au-delà de la politique. Elle a évoqué les liens de sang, les échanges maritimes séculaires et les traditions culturelles qui unissent les Comoriens et les Tanzaniens, en particulier dans les villes côtières de Zanzibar, Tanga ou Dar es Salaam.

Outre l’aspect culturel, elle a présenté plusieurs initiatives concrètes issues du premier sommet de la Commission mixte de coopération (2024) : l’ouverture d’une agence de la banque Exim à Moroni, le déploiement d’un bateau commercial entre les deux pays, le renforcement des vols aériens et la mission médicale de l’Institut du Cœur Jakaya Kikwete, qui a permis de soigner des milliers de Comoriens à Ngazidja.

Enfin, elle a salué les avancées du président Azali Assoumani dans les domaines de l’éducation, des infrastructures et de la santé, en réaffirmant le soutien indéfectible de la Tanzanie à une trajectoire de développement partagée. « Votre indépendance est aussi la nôtre », a-t-elle conclu, en appelant à une solidarité africaine renforcée, fondée sur la justice, la souveraineté et la fraternité.

Un discours fort, qui réaffirme la place du kiswahili comme vecteur de cohésion régionale et de renaissance africaine.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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