En ce moment

La dictature aux Comores a atteint son paroxysme

Contribution : Les évènements de ces derniers jours laissent tout le monde perplexe. Depuis le malaise vagal du président, tous s’accélèrent à la vitesse du son. Mal en a pris les opposants d’Azali. Rien qu’à contempler leur appartenance au JUWA de Sambi, le procureur Mohamed Abdou renifle leur culpabilité. Qu’on se le dise : la disparition imminente et certaine d’Azali (suivez mon regard) va crée le chao. Or le retour inévitable de Sambi au pouvoir est impossible à avaler pour l’Arabie Saoudite.
Dans ce cas, il faut faire tout et plus vite pour que ca ne se produise.

«Qui na pas peur de Sambi », confesse Houmed Msaidié, le bras droit d’Azali, au micro d’Abdallah Agwa. « Sambi est l’architecte de tous les victoires électorales depuis 2005 jusqu’à nos jours », concède t-il. « Pensez vous que si Sambi avait pris part à l’élection de 2016 nous serions là aujourd’hui », martèle celui qui était à l’époque ministre de l’intérieur. (N.D.L.R. personne ne peut battre Sambi dans les urnes).
Cette invincibilité de Sambi est un gigantesque obstacle pour un poignet de politiciens en manque de popularité qui ne décolèrent jamais. Autant dire, que peut Azali face à Sambi qui est idolâtré partout par son peuple ? Une rivalité politique qui frôle la haine jusqu’à comploter la mort de Sambi.

A défaut d’avoir l’adhésion du peuple, le pouvoir vient de boucler tous les calculs pour que chaque « si » ait une réponse adéquate.
Act 1 – faire le ménage au sein de l’armée : Azali a organisé une course à la promotion à son sein en combinant placer ses hommes de confiance en ossature et avancer son enfant en pion.
-Le 03 décembre, Ramadane Mdohoma est promu commandant de la gendarmerie, le colonel Dailami Saindou nommé chef d’état major adjoint, le capitaine Said Ali Dahalani promu commandant à la tête de la garde présidentielle, tandis que son fils Loukmane Azali est promu à l’occasion capitaine. Une pluie de grade s’en est suivie.
Act 2 : les résultats de l’expertise médicale sont sans équivoque mais il faut multiplier les traitements pour gagner du temps :
– Le O6 décembre, Azali s’est envolé pour le Maroc en faisant un crochet au Sénégal pour faire diversion. Il était hospitalisé dans une unité de soins intensifs de l’hôpital militaire du royaume.
Act 3 : Toute la stratégie de neutraliser complètement Sambi est sous la tutelle de kiki et de Houmed Msaidié

Ce que l’on sait, depuis le malaise d’Azali, la situation aux Comores à l’air d’une guerre froide
12 décembre, Sambi est extirpé de force de sa résidence surveillée pour être malmené devant le juge, cousin du président. Il refuse de parler sans son avocat
Le 15 décembre, Mamadou, porte parole de l’opposition, est placé en résidence surveillée et interdit de prendre la parole en public par le même juge.
Le 15 et le 17 El barwan secrétaire général du parti de Sambi , le député Tocha Djohar du même parti , le vice président Djaffar sensé occupé l’intérim d’Azali , l’écrivain SAST et beaucoup de ténors de l’opposition sont condamnés à des peines d’emprisonnement allant de 7ans à la perpétuité. Quant a Ali Mhadji, il s’en sort curieusement miraculeux à tous les coups. Dire que j’ai écris à plusieurs reprises que c’est un agent double infiltré pour escamoter l’opposition ???

Vient enfin le clou du spectacle. Pourvu que tous les automatismes sont crées pour rendre inéligibles Sambi et Mamadou, leaders respectivement du premier et du deuxième des plus grands partis politiques (le CRC du président occupe la 3eme place) maintenant Azali convie l’opposition de prendre part aux élections. Quelle opposition ? Le cynisme et le narcissisme d’Azali fait de lui un éhonté sans scrupule.
Reste que se sachant mourant, Azali exige des élections immédiates afin de pouvoir nommer par la suite Loukman Azali, ou a défaut Soeuf Elamine, ministre premier chargé de la défense ou des affaires étrangères pour le second pour lui succéder après sa mort. Attendre et voir.

Par Cap Patrie

Comoresinfos est un média qui a vu le jour en avril 2012 et qui depuis lors, prône l'indépendance éditoriale. Notre ferme croyance en l'information de qualité, libre de toute influence, reste un pilier essentiel pour soutenir le fonctionnement démocratique.

2 commentaires sur La dictature aux Comores a atteint son paroxysme

  1. On voit un personnage enemie qui hait de toute son coeur le président Azali jusqu à ce qu il souhaite sa mort. Que Dieu protège Azali et lui donne une longue vie pour le bien du pays

Réagissez à cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


error: Content is protected !!