La diaspora de son utilité, est une force incontournable palpable

Opinion: La diaspora de son utilité, est une force incontournable palpable même si certaines malintentionnées veulent à tout prix la porter atteinte.

Aujourd’hui, dépourvue d’organisation sérieuse depuis plusieurs années, elle traverse une atmosphère lourde, et subit une couverture médiatique qui entretient la peur et beaucoup de médiocrité. On veut nous faire croire que la diaspora ne vaut rien. Oui elle ne vaut rien dans le sens de son manque d’organisation affecté par l’orgueil de ses intellectuels qui réclament chacun le devant au détriment du collectif. Elle manque l’audace morale envers elle-même et son utilité, son engagement en matière de contribution en faveur du pays reste intact mais l’ingrat ne le voit pas.

Alors cette crise qui frappe la diaspora, est une situation axiale. C’est à dire que la diaspora ne doit pas en rester là, elle doit passer à autre chose pour se relever impérativement afin de donner sens à son engagement et sa finalité. Il est hors de question qu’elle soit mise en quarantaine par faiblesse, par manque de courage, et manque de conscience.

Je tiens à rappeler que la diaspora partage une dignité fondamentale avec ceux qui résident au pays qui n’est autre que la citoyenneté. Si elle s’intéresse aux affaires du pays qu’elle n’a pas abandonné, c’est son droit de citoyen.

Alors au lieu de présenter la diaspora comme étant un problème, sachez que celle-ci ne fait que défendre le bien commun en faveur de tout le monde et non en sa faveur tout court malgré son action répétitive à caractère bricolage.

Je vais y revenir inshallah pour apporter des solutions appropriées comme proposition afin que la diaspora s’apaise et continue son sens d’utilité dans la paix et non dans l’affolement.

Une pensée méditée à partir d’une concertation avec mon frère M’madi Hassani Abdillah étant un adversaire politique et non un ennemi. Il y a forcément un point commun qui nous relie tous pour mieux avancer ensemble. Il suffit de se maîtriser et savoir s’asseoir et s’écouter l’un à l’autre.

Kamardine SG