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La Chanson de Soprano, Rohff & Co en Solidarité avec Mayotte rejetée par un Collectif qui dénonce une propagande politique

 

 

Le cyclone Chido a laissé des traces profondes lors de son passage sur Mayotte en décembre, suscitant un élan de solidarité notable. Cependant, la chanson « Hima », interprétée par des célébrités comoriennes telles que Soprano et Rohff, destinée à exprimer ce soutien, a provoqué une polémique inattendue. Le Collectif des Citoyens de Mayotte critique vigoureusement l’œuvre, la qualifiant de propagande politique déguisée.

Le but de « Hima » était de renforcer les liens entre Mayotte et les autres îles de l’archipel des Comores, en misant sur l’union et la solidarité. Toutefois, cette initiative est perçue avec suspicion par le Collectif des Citoyens de Mayotte, qui y voit une tentative de remise en question de leur décision de demeurer français.

Le collectif conteste certaines paroles de la chanson qui semblent promouvoir l’unité de l’archipel et critiquer le statut de département français de Mayotte. Des expressions telles que « 4 étoiles c’est la patrie » et « Ngasi ndzima ce n’est pas seulement dans les mots, c’est dans les faits » sont vues comme une contestation de la souveraineté française sur l’île.

La question de l’appartenance de Mayotte reste sensible. Depuis que l’île a choisi de rester française en 1974, des tensions subsistent avec l’Union des Comores. Ces tensions expliquent pourquoi les tentatives de rapprochement sont souvent accueillies avec méfiance, craignant une remise en cause de l’identité française de Mayotte.

D’une part, les artistes à l’origine de « Hima » défendent leur démarche comme un acte de soutien apolitique face à une tragédie naturelle. D’autre part, le collectif mahorais y voit une manipulation politique, suspectant un usage opportuniste de la catastrophe pour avancer des arguments nationalistes comoriens.

La controverse met en lumière les tensions persistantes entre Mayotte et les autres îles des Comores. Elle soulève la question de comment concilier aide humanitaire et respect des choix politiques d’une population. Finalement, il est important de noter que, pour la majorité des Comoriens des trois autres îles, Mayotte est toujours considérée comme faisant partie intégrante de l’archipel. Dans ce contexte, il serait mal vu que des artistes comoriens expriment des opinions qui s’opposent à cet idéal d’un archipel des Comores unis.

Said Hassan Oumouri

 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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