Dans une déclaration récente, John Baloz, de son vrai nom Saïd Ali Ibouroi, un militant du parti Juwa, a annoncé son intention de déposer une plainte officielle. Ayant récemment été libéré de détention, où il affirme avoir été retenu sans motif légal durant le premier tour des élections pour avoir dénoncé des fraudes, Baloz se prépare à prendre des mesures légales ce samedi 2 février 2024, au palais de justice de Mutsamudu.
La plainte vise une figure de l’administration de l’éducation nationale à Ndzuwani, Ansufati de Wongojou, actuelle Directrice Administrative et Financière (DAF) de l’éducation sur l’île. Selon Baloz, une vidéo qui a circulé globalement montre clairement Ansufati en train de manipuler les votes, remplissant des urnes de bulletins de vote en masse.
Baloz exprime une profonde indignation face à cette conduite, la qualifiant de « honte pour l’éducation nationale » et de « mauvais exemple pour nos enfants ». Il souligne l’ironie de sa propre détention injuste pour avoir dénoncé des fraudes, comparant sa cellule exiguë à la place qu’il estime Ansufati mériter pour ses actions. En déclarant Ansufati comme un « danger public pour l’éducation des enfants », Baloz espère que le procureur Mohamed Amane prendra les mesures nécessaires en réponse à sa plainte.
Cette affaire met en lumière les tensions politiques et les questions d’intégrité électorale qui préoccupent certains citoyens et militants politiques dans la région.
ANTUF Chaharane
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