En ce moment

Ils ont tous échoué à fournir de l’électricité aux Comoriens : Après 4 Ans, Djounaïd démissionne.

 

Le Directeur Général de la Société Nationale d’Électricité des Comores (SONELEC), Soilih Mohamed Djounaïd, a démissionné après quatre ans à la tête de l’entreprise. Cette démission, annoncée aujourd’hui lors d’une conférence de presse, s’inscrit dans une longue lignée d’échecs successifs pour résoudre la crise énergétique qui affecte le pays depuis des décennies.

Malgré ses efforts pour dresser un bilan positif, Djounaïd n’a pas pu masquer la réalité : le problème de l’électricité, vieux de plusieurs années, n’a toujours pas été résolu. En s’exprimant en français, avec des termes techniques, certains l’accusent d’avoir tenté de noyer le poisson, mais l’opinion publique n’est pas dupe. Les délestages continuent de frapper durement l’ensemble du pays, y compris la capitale Moroni, qui subit encore des coupures fréquentes.

Durant ses quatre années à la direction de la SONELEC, Djounaïd a suivi le même schéma que ses prédécesseurs : achat de moteurs – souvent d’occasion – qui tombent en panne après un an. Et ce cycle infernal se répète : on achète de nouveaux moteurs, on les répare, puis on en rachète encore. Ce système de renouvellement constant semble être un gouffre pour l’argent public, sans solution durable en vue.

Avec du recul, beaucoup de Comoriens commencent à se demander si ce problème énergétique n’est pas maintenu délibérément. Comment expliquer qu’en 2024, un petit pays comme les Comores continue de souffrir d’un manque d’électricité ? Certains soupçonnent que ce blocage soit volontaire, car sans électricité, il n’y a pas de développement économique. Cette situation maintient le pays dépendant des aides internationales, profitant à ceux qui les demandent et à ceux qui les octroient.

Ainsi, Soilih Mohamed Djounaïd rejoint la liste de ceux qui ont échoué à donner de l’électricité aux Comoriens. Sa démission ne marque pas seulement la fin de son mandat, mais symbolise aussi l’incapacité chronique des autorités à résoudre ce problème crucial pour le développement du pays.

ANTUF Chaharane

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

Soyez le premier à réagir

Réagissez à cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


error: Content is protected !!