En ce moment

Houmed Msaidié affirme à tort sur RFI : « Le droit de vote de la diaspora n’existe pas ». Est-ce bien exact, Monsieur le ministre ?

Dans un entretien avec RFI, Houmed Msaïdié, porte-parole du gouvernement des Comores et directeur de campagne du président Azali Assoumani, a affirmé qu’aucune disposition n’inclut le vote de la diaspora dans les élections présidentielles. Cependant, cette déclaration est en contraste flagrant avec le texte du code électoral de 2023. Le code électoral stipule clairement que les Comoriens résidant à l’étranger sont intégrés dans le processus électoral national, comme le précise l’Article premier: « Pour les comoriens de l’extérieur, [les règles générales] ne s’appliquent qu’à l’élection du Président de l’Union, l’élection des députés représentant les comoriens établis hors des Comores et au référendum. »Ce libellé du code électoral promulgué souligne que les citoyens comoriens vivant hors du territoire national possèdent le droit de voter pour le président de l’Union, leurs propres députés et dans les référendums. La contradiction entre la déclaration de Msaïdié et la législation électorale soulève des questions sur la mise en œuvre des lois et la communication des droits électoraux à la diaspora.Malgré l’existence de dispositions légales permettant à la diaspora de participer aux élections présidentielles, il semble que lors des élections de 2024, la diaspora comorienne ne pourra pas exercer ce droit. Cela suggère un écart important entre la législation écrite et la pratique politique, appelant à un examen et à une action pour garantir que les droits accordés par le code électoral soient effectivement respectés.
Ce décalage est d’autant plus souligné par l’action de l’avocate Maliza Said Soilihi, qui avait porté plainte devant la Cour suprême des Comores pour faire valoir  le droit de vote de la diaspora. Sa requête, jugée irrecevable sans statuer sur le fond.
Houmed Msaidié n’a pas simplement omis des détails dans ses déclarations, mais il semble qu’il ait consciemment écarté les dispositions légales de son pays, ce qui constitue une erreur significative.


ANTUF Chaharane

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

Soyez le premier à réagir

Réagissez à cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


error: Content is protected !!