
Vendredi matin, un crime abject a endeuillé la mosquée de La Grand-Combe en France , dans le Gard. Vers 7h48, Aboubakar, 22 ans, malien, a été sauvagement tué alors qu’il nettoyait la maison de Dieu, un lieu saint de paix et de recueillement.
Les images de vidéosurveillance dévoilent un scénario glaçant. Un homme mince, d’une trentaine d’années, entre dans la mosquée sans retirer ses chaussures, manifestement étranger aux rites de l’islam. Après un échange apparemment cordial avec Aboubakar, l’individu ressort brièvement, s’assied à l’extérieur pour fumer et manipuler son téléphone. Puis il retourne dans la mosquée, où Aboubakar, avec une générosité touchante, lui explique les gestes de la prière musulmane.
Au moment de s’agenouiller, l’assaillant sort un grand couteau de cuisine et poignarde Aboubakar avec une violence inouïe : ventre, bras, visage, jambes, dos. Le jeune homme s’effondre sur le tapis de prière, tandis que l’agresseur continue de le frapper avant de prendre des photos de son corps sans vie et de s’enfuir.
Ce crime atroce, perpétré dans un lieu sacré, témoigne d’une haine islamophobe décomplexée qui gangrène notre société. Aboubakar a été assassiné non seulement pour ce qu’il était, mais aussi pour ce qu’il représentait : un musulman, un croyant, un jeune homme tourné vers la paix.
IBM
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