
Les élections législatives du 12 janvier 2025 aux Comores ont été marquées par de fraudes massives dont les vidéos sont publiées sur la page Facebook de comoresinfos, entraînant une crise politique majeure. Le leader du parti Orange, Daoud Abdallah Mohamed, a annoncé le retrait de l’opposition des élections communales prévues, déclarant : « L’opposition se retire des élections communales. Ce qui s’est passé lors du premier tour des législatives est inédit. Nous rejetons d’ores et déjà les résultats de la Ceni et de la Cour suprême. »
Les accusations de l’opposition portent sur des pratiques telles que le bourrage d’urnes, l’intimidation des électeurs et l’empêchement des assesseurs de superviser le scrutin. Ces irrégularités auraient favorisé le parti au pouvoir, la Convention pour le renouveau des Comores (CRC), dirigé par le président Azali Assoumani. Ce dernier réélu en 2024 dans des conditions controversées, est accusé par ses opposants de dérive autoritaire et de préparer son fils, Nour El-Fath, à sa succession.
Nour El Fath est élu comme d’autres membres de la CRC avec plus 80% des voix selon le gouvernement. Le fils du président a célébré sa victoire ce dimanche.
IBM
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