Dans un communiqué sans équivoque, les managers du chanteur Fahid Le Bled’Art ont révélé les coulisses troubles de sa collaboration avec le label Twamaya House. Le seul projet qu’il a sorti sous ce label, l’EP « Tsi Nawe », a été financé par Nyora après sa victoire lors d’un concours, mais depuis lors, Fahid Le Bled’Art fait face à des années d’abus et d’injustice de la part du label.
Durant plus de quatre ans, Fahid Le Bled’Art a été confronté à une série d’abus, le label Twamaya House ne soutenant pas sa créativité et son talent, mais cherchant plutôt à l’étouffer et à tirer profit de son travail. Les droits de ses morceaux lui ont été systématiquement refusés, et il n’a jamais touché le moindre centime pour les revenus générés par les streams sur les plateformes de musique en ligne.
Face à cette situation intenable, Fahid Le Bled’Art a pris la décision de se retirer du label tout en réclamant avec véhémence ses droits légitimes et l’usurpation de ses projets. Cependant, dès le lendemain de cette annonce, ses morceaux et clips ont été mystérieusement supprimés.
Ce cas met en lumière les abus auxquels de nombreux artistes sont confrontés dans l’industrie musicale, où les contrats léonins et les pratiques injustes ne font que trop souvent partie du quotidien. Fahid Le Bled’Art, par sa démarche courageuse, soulève une question cruciale. Pourquoi les chanteurs comoriens ne touchent pas leur droit d’auteur ?
Misbah Saïd
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