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Épidémies en miroir : Mayotte confrontée au chikungunya, les Comores au paludisme 

 

 

Depuis mars 2025, Mayotte fait face à une résurgence du chikungunya, une maladie virale transmise par les moustiques Aedes. Selon Santé publique France, entre les semaines 10 et 20 de 2025, 326 cas confirmés ont été enregistrés, avec une concentration notable dans les communes de Mamoudzou, Pamandzi, Dzaoudzi et Koungou .

Cette épidémie marque la première transmission locale significative depuis celle de 2005-2006. Les autorités sanitaires ont lancé une campagne de vaccination ciblant les personnes âgées de 18 à 64 ans présentant des comorbidités. Cependant, en raison de risques identifiés, le vaccin IXCHIQ n’est plus recommandé pour les personnes de 65 ans et plus .

La situation est d’autant plus préoccupante que la dengue, une autre maladie transmise par les mêmes vecteurs, connaît également une légère augmentation, avec 19 cas confirmés depuis le début de l’année .

Aux Comores, la situation sanitaire est également alarmante. Après des années de progrès dans la lutte contre le paludisme, une résurgence de la maladie est observée, notamment dans l’île de Ngazidja. Des réunions de sensibilisation et d’échanges ont été organisées pour contrer cette recrudescence .

Cette résurgence met en lumière les défis persistants en matière de santé publique dans la région, où les maladies vectorielles continuent de représenter une menace majeure. 

Face à ces épidémies, une coordination régionale renforcée est essentielle. La mise en place de stratégies communes de surveillance, de prévention et de traitement pourrait permettre de mieux contrôler la propagation de ces maladies. La mobilisation des ressources et des expertises à l’échelle régionale est cruciale pour protéger les populations de Mayotte et des Comores. 

La situation actuelle souligne l’importance d’une vigilance constante et d’une coopération étroite entre les autorités sanitaires des deux territoires pour faire face aux défis sanitaires communs. 

Said Hassan Oumouri 

 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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