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Électricité aux Comores : une incompétence sans fin, un des nouveaux moteurs ne fonctionne pas

À la veille du ramadan, la situation énergétique aux Comores frôle une fois de plus le ridicule. Après des années de crise, des milliards engloutis dans des projets douteux et des promesses jamais tenues, le gouvernement parvient encore à se surpasser dans l’incompétence : sur les six moteurs flambant neufs livrés par la société Tec International de Caterpillar, l’un est déjà défectueux.

Comment est-il possible, après tant d’échecs, d’acheter encore du matériel qui ne fonctionne pas ? Comment peut-on prétendre résoudre une crise aussi grave avec des équipements visiblement défaillants dès leur arrivée ? Les techniciens de la Sonelec ont signalé le problème, Tec International a confirmé le défaut et un moteur de remplacement est attendu samedi. Mais le mal est fait : cet incident est la preuve criante d’un manque total de rigueur et de sérieux dans la gestion de ce dossier.

Pendant ce temps, la population continue de vivre dans le noir, soumise aux caprices d’un réseau électrique défaillant. Certes, quelques quartiers de la capitale connaissent une timide amélioration, mais cela ne trompe personne. L’électricité reste un luxe intermittent, et les discours rassurants ne suffisent plus à masquer l’ampleur du désastre.

Officiellement, avec ces nouveaux moteurs, la production atteindra 18,1 MW, juste assez pour couvrir la demande actuelle de Ngazidja. Mais à quoi bon ces chiffres si, dans deux ans, faute d’entretien, les centrales tombent de nouveau en panne ? Ce scénario est déjà écrit, et il n’y aura plus d’excuses.

Jusqu’à quand les Comoriens devront-ils supporter cette gestion calamiteuse ? Faudra-t-il attendre une nouvelle panne généralisée en plein ramadan pour que le gouvernement daigne enfin prendre ses responsabilités ?


Misbah Said 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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