Le président des Comores, Azali Assoumani, a exprimé son soutien à l’idée de cantonner l’armée dans les casernes pendant les périodes électorales, une proposition avancée par l’opposition politique. Lors d’une conférence de presse tenue le 31 mai, il a affirmé qu’il n’était pas opposé à cette idée, à condition que les politiciens puissent assurer la sécurité pendant les élections.
Assoumani a également encouragé l’opposition à participer activement à l’élection présidentielle prévue pour l’année prochaine. Il a souligné l’importance d’une sécurité discrète et efficace pendant le scrutin. « Si nous, en tant que politiciens, pouvons garantir cette sécurité, alors je pense que les militaires pourront rester dans leurs casernes le jour du vote », a-t-il déclaré.
Il a toutefois évité de répondre à la question concernant la représentation de l’opposition au sein des organes électoraux. Le Front commun élargi, une coalition de l’opposition, avait précédemment suggéré une composition tripartite des organes électoraux, incluant le pouvoir, l’opposition et la société civile, et le cantonnement de l’armée dans les casernes pendant les élections.
ANTUF Chaharane
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