
Dans une conférence de presse tenue au domicile du candidat Zaidou Youssouf, Mohamed Salim Hafi, ancien ministre et directeur de campagne, s’est exprimé avec une assurance déconcertante sur la victoire au premier tour des élections à Ndzuani. Cependant, son discours laisse place à la critique et à l’interrogation.
Hafi a minimisé le rassemblement du parti Juwa au gymnase de Missiri, le qualifiant de simple « écran de fumée ». Il affirme que l’Alliance de la mouvance présidentielle est engagée en politique depuis novembre, tandis que leurs adversaires ne sont entrés dans l’arène que récemment. Une déclaration qui, malgré son ton assuré, demande une analyse approfondie de la réalité politique.
L’ancien ministre justifie sa confiance en affirmant que la majorité des nouveaux inscrits sur les listes électorales soutiennent leur alliance. Cependant, une question subsiste : est-ce une certitude basée sur des faits tangibles ou une simple stratégie de communication pour galvaniser les troupes?
La question des jets de pierres au domicile du candidat de l’Alliance de la mouvance présidentielle soulève des inquiétudes. Hafi admet que des jeunes ont lancé des pierres après le rassemblement de Juwa, mais il assure que les auteurs se sont excusés. Les détails de cet incident méritent d’être éclaircis, car cela pourrait influencer l’opinion sur la situation sécuritaire et le climat politique.
Et pour finir, Hafi aborde la question de l’élection présidentielle promise par Juwa en 2026, soulignant que cela serait anticonstitutionnel, car c’est le tour de Mwali. Cette déclaration soulève des interrogations sur la volonté réelle de respecter la constitution et suscite des doutes quant à l’engagement envers un processus électoral équitable.
Misbah Saïd
Réagissez à cet article