Le village Ntsinimoipanga, situé au cœur des Comores, est plongé dans un climat tendu en cette journée électorale du 14 janvier. Alors que le reste du pays se dirige vers les urnes pour choisir leur président et leurs gouverneurs, ce village particulier a décidé de ne pas participer au processus démocratique.
La scène s’est déroulée au cri d’Allah Akbar, lorsque des jeunes du village ont pris d’assaut les rues, bloquant l’accès à la ville avec des barricades de cailloux. Leur objectif était clair : empêcher la police d’entrer dans la ville avec le matériel électoral de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Les manifestants ont pris des mesures radicales en empêchant toute activité électorale dans leur village. Aucun bureau de vote n’est ouvert dans le village, ce qui contraste fortement avec le reste du pays où les citoyens se rendent aux urnes.
La pluie n’a pas découragé les jeunes militants, qui ont bloqué l’ensemble du village pour exprimer leur profond mécontentement envers le président Azali ASSOUMANI et sa politique. Les tensions politiques ont atteint un point tel que les habitants ont préféré faire taire leurs voix dans les urnes plutôt que de participer à un processus qu’ils jugent contestable.
Cette manifestation de rejet des élections dans le village Ntsinimoipanga soulève des questions sur la légitimité du processus électoral dans le pays. Les motifs de cette protestation sont clairs : une opposition farouche envers le président en exercice et ses politiques, qui, selon les manifestants, ne représentent pas les intérêts de la population.
IBM
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