Certains «dossiers criminels» sont déjà aux mains du parquet général. Les audiences sont déjà en cours de préparation. L’absence supposée de suivi inquiète jusqu’ici l’opinion. Des appels à l’exécution
Comoriens anonymes, via les réseaux sociaux, après la mort tragique de
la jeune femme poignardée par son mari, le fameux Mowo wambwa. Même s’il est difficile de s’assurer de la fiabilité d’une telle position faute
d’une enquête d’opinion sérieuse.
Des faits de crimes ont été recensés ces derniers mois dans le pays.
Partant du corps calciné retrouvé à Panda ya Mbadjini, à la femme
poignardée par son mari à Moroni-Coulée, en passant par le corps retrouvé suspendu à une corde au sud de Ngazidja ou encore à la mort jugée mystérieuse d’un huissier de justice à Mirontsy, entre autres,
cette montée alarmante des actes criminels inquiète tous les milieux de
la société. Pour en revenir au dernier acte, c’est le mystère total. Le
corps d’Ali Ndjizi retrouvé suspendu à une corde fait toujours l’objet
d’enquêtes préliminaires, selon le procureur de la République, Mohamed Abdou. À en croire d’autres sources proches des enquêteurs, aucune piste n’est en vue. Et selon toujours les mêmes sources, «la piste du suicide pourrait être crédible» mais le mystère demeure encore après la découverte des taches de sang au niveau de ses plantes du pied.
Les dossiers criminels en phase de règlement
Le procureur viendra ensuite confirmer que le corps ne présentait
aucune lésion, ni fracture et aucun signe de coups n’a été constaté sur
son corps. Le magistrat ajoutera que «l’enquête préliminaire est presque
terminée». Le chef du parquet précisera que certains de ces dossiers
criminels sont en phase de règlement. Et ajoutera par la suite qu’ils
sont actuellement aux mains du procureur général. «Le procureur général va saisir la chambre d’accusation. Celle-ci va rendre les arrêts de mise en accusation devant renvoyer les intéressés devant la cour d’Assises», précise-t-il avant d’ajouter que le parquet général est en train de
préparer l’organisation des audiences de la cour d’Assises (lire
ci-dessous).
Allant dans un autre volet, les auteurs des actes criminels connaitront enfin leur sort ? Il faut attendre pour voir.
«Aller à l’exécution des auteurs des actes criminels serait un acte
dissuasif», souligne Mohamed Abdou. Cet avis a été soutenu et partagé
par des Comoriens via les réseaux sociaux même s’il est difficile de
s’assurer de la fiabilité d’une telle position faute d’une enquête
d’opinion sérieuse.
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Des appels à l’exécution des auteurs présumés d’actes criminels
avaient été lancés par des citoyens anonymes après la mort tragique de
la jeune femme poignardée par son mari, le fameux Mowo wambwa. En ce qui concerne l’exécution des auteurs de crime, le procureur précise que cela ne relève pas de ses compétences. Mais soulignera toutefois qu’il y a des règles prévues et une juridiction compétente.
Bahiya Soulayman /Al-watwan
Titre modifié
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