La dépouille du président de la Ceni est actuellement à l’aéroport. Il sera inhumé à Mohéli son île natale cette après-midi.
Le président Azali s’est rendu dans le cabinet médical où se trouvait le corps de Djaza il y a moins d’une heure et il est parti juste avant la prière mortuaire.
Les autorités semblent avantager l’hypothèse d’une mort naturelle par crise cardiaque. Cependant, la présence pendant de longues heures des enquêteurs de la gendarmerie a accentué le doute d’un possible meurtre. Le docteur Djaza s’est fait un paquet d’ennemis ces 5 dernières années.
Des témoins oculaires ont rapporté la présence de sang au sol dans son cabinet. Une information démentie par ancien procureur Sacko. Selon ce dernier, toute la famille DJAZA se trouve à l’étranger, bloquée par la fermeture des frontières. Djaza aurait voulu à son tour quitter le pays.
Bien que son corps a été examiné par un médecin « légiste », sa mort « suspecte » ne risque pas d’être élucidée. Comme toutes les mortes suspectes que nous n’avons jamais réussi à faire la lumière.
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