La société nationale d’électricité risque à court ou moyen terme de rendre l’âme. La faute au couple Djabir-Salim (le directeur général et le directeur administratif et financier) qui en a fait sa vache à lait. D’abord, le directeur général. Son incompétence en management saute aujourd’hui aux yeux de tout le personnel et pourrait conduire la SONELEC à retomber dans les mêmes travers, malgré les efforts consentis par le gouvernement pour redresser la boite. M. Djabir, puisqu’il s’agit de lui, ne jure que par les agents originaires de sa ville natale. Un clientélisme jamais observé auparavant et qui nourrit les discussions sous les manguiers de la cour de SONELEC. Les cadres de la société sont écartés au profit de jeunes inexpérimentés dont le seul mérite est d’être nés dans la même localité ou région que lui.
Ensuite, il y a Salim Ali Chahid, déjà connu pour sa malhonnêteté intellectuelle et ses magouilles lorsqu’il était dans une autre entreprise publique. Il a repris ses vieilles habitudes et nage dans la corruption. Marchés de gré à gré où il négocie d’abord sa part du gâteau, il a transformé la SONELEC en épicerie. Le fait qu’il soit originaire de Mitsoudjé constitue son point fort. D’ailleurs, il s’en vante et n’hésite pas à envoyer balader ses interlocuteurs en brandissant sa proximité avec le pouvoir. En petit comité, il insulte son ministre de tutelle, MSAIDIE, le SGG, IDAROUSSE dont il dit qu’il ne peut rien contre lui.
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