Les Comoriens de France se mobilisent pour faire baisser les prix des billets d’avion vers leur pays d’origine, jugés « extrêmement chers ». À Marseille, le 26 février dernier, la diaspora comorienne s’est réunie en présence de leur mufti pour trouver des solutions à cette situation. Pour ce début du mouvement, la manifestation de mécontentement se limite à un boycott des compagnies aériennes desservant les Comores, Ethiopian Airlines et Kenya Airways en tête, et ce à partir du 31 mars prochain.
Les organisateurs ont prévu d’investir les différents aéroports de l’hexagone pour s’assurer que les consignes sont respectées, et préviennent que les contrevenants seront sévèrement punis, même par des mesures de bannissement sur leur village ou leur région d’origine. Les initiateurs mènent également des négociations pour impliquer la notabilité au niveau national et faire fléchir les compagnies aériennes. Ils affirment ne pas compter sur le gouvernement comorien, mais soulignent que l’économie nationale vacillera si le mouvement de boycott se poursuit.
Le ministère des Transports pourrait être appelé à jouer un rôle de médiateur dans cette crise qui se profile à l’horizon. Des acteurs aéronautiques pointent du doigt la cherté des redevances aéroportuaires, mais le ministère des Transports ne se dit pas convaincu de cet argument. Quoi qu’il en soit, si la diaspora comorienne de France va jusqu’au bout, l’économie nationale pourrait en subir les conséquences, car sa contribution représente chaque année près de 25% du PIB national. Affaire à suivre à partir du 31 mars prochain.
Nous sommesen France, je crois que la plupart savent lire et comprendre. Lisez les factures des achats de vos billets et le budget des Comores. Vous verrez le diable suceur de l’argent des Comoriens. J’ai acheté un billet A/R Comores – Tanzanie. 2/3 du montant sont destinés à l’administation fiscale des Comores. Pire ces avions sont encore obligées de faire le plein à Hahaya, bien entendu avec du carburant surtaxé. Les distances entre Paris et La Réunion, Paris et Mayotte, Paris et Hahaya sont les mêmes, opérées par les mêmes compagnies Air Austral, Kenya Airways or les billets des Comoriens sont plus de 2 fois plus chers. Les gouvernements successifs des Comores prennent en otage la diaspora: des taxes vertigineuses des billets, des frais des douanes élevés sur les voitures. Pas d’issue! Ce n’est du hasard que les présidents comoriens peuvent séjourner à l’étranger plus d’un mois par l’argent des Comoriens. Pratiquement, AZALI prend l’avion chaque semaine soit entre les îles soit à l’international. Qui finance. Laissons les compagnies ariennes tranquilles et affontons le diable!