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Dialogue national : «Je ne veux pas entendre l’expression prisonniers politiques»

Hier, après le rapport de la délégation de l’UA, dépêchée en termes de dialogue national, le président Azali s’est adressé aux journalistes pour répondre plusieurs questions relatives à la politique du pays. Le chef d’Etat refuse catégoriquement la notion des « prisonniers politiques ». « Je ne veux pas entendre l’expression prisonniers politiques », déclare le président Azali.

Le chef de l’Etat s’est montré ouvert à toutes les questions posées « J’ai pris en compte toutes les conditions posées par l’opposition et la partie civile. La lettre envoyée aux concernés, laisse une place pour d’autres points de vue. On va étudier le quand et le comment organiser ce dialogue. L’UA viendra nous soutenir. Nous sommes prêts à corriger les erreurs et nous allons souligner les questions à répondre. Le coordinateur national du dialogue prendra en compte ceux qui veulent participer au dialogue », a déclaré le chef d’Etat. Et lui d’ajouter : « le dialogue sera inter-comorien. Toutefois, la communauté internationale aura un rôle à jouer. On est dans un climat que l’on peut s’assoir sur la même table pour en discuter, prendre note de toutes les recommandations et faire une analyse de ceux qui sont négligeables. Alors, on va tracer une feuille de route liée au développement du pays ».

Interrogé sur la question de libération des prisonniers politiques, le locataire de Beit-Salam s’est agacé face à cette question. Selon lui, chacun mérite ce qu’il a fait et à la justice de rendre le sort des coupables. « Je ne veux pas entendre l’expression prisonniers politiques. Celui qui a tué est un criminel, même s’il est médecin, celui qui a volé est un voleur. Quel que soit son statut. Personne ne peut témoigner qu’il a été arrêté par des causes politiques. Ce sont des gens qui ont commis des délits en utilisant leurs statuts politiques. C’est à la justice de faire son travail et je ferai le mien en cas de grâce présidentielle », a-t-il conclu.

Abdoulandhum Ahamada / al fajr

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

2 commentaires sur Dialogue national : «Je ne veux pas entendre l’expression prisonniers politiques»

  1. Si vous ne voulez pas entendre la voix du peuple, continuer à fermer les oreilles. Et si vous n’avez rien à dire, fermez la! Sourd et muet vous vont très bien dans ce bateau ivre naviguant aveuglement.

  2. A entendre le colonel, les accusés sont, déjà, coupables avant d’avoir été jugés. Pis, d’après le colonel, celui qui vole est un voleur. C’est vrai aussi. Mais que dire de celui qui a fait l’aveu d’avoir volé les élections sous la bénédiction de dieu? Est-il un voleur divin?

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