Le collectif des familles des prisonniers condamnés par la Cour de sûreté de l’État à Ndzuani a demandé la clémence du président de la République lors d’une rencontre avec la presse le 6 mai. Ces familles, représentées par Mohamed Kassim (Aha), un militant et défenseur des droits des prisonniers, ont exprimé leur détresse face à la situation de leurs proches incarcérés.
Selon Aha, certaines personnes demeurent en prison alors qu’elles ont déjà purgé leur peine, et les familles ne disposent pas d’avocat pour les défendre. Le collectif a lancé un cri d’alarme au président Azali Assoumani et à son gouvernement, espérant que leurs demandes soient entendues.
Le collectif s’appuie sur une déclaration d’une autorité indiquant que le président aurait pardonné ces prisonniers condamnés par la Cour de sûreté. Cependant, les propos du porte-parole de la Présidence de la République, Mohamed Issimaïla, ont été mal interprétés. En évoquant les concessions faites par le président Azali Assoumani à l’opposition, il faisait allusion aux grâces présidentielles déjà accordées par le passé.
ANTUF chaharane
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