Après des jours d’incertitude, les 90 migrants qui pensaient avoir atteint l’île de Mayotte ont finalement été accueillis dans les bâtiments de la garde-côtes à Moroni. Ils étaient destinés à être renvoyés en Tanzanie par le bateau «le Safia», mais leur capitaine a refusé de les embarquer pour des raisons de sécurité. Les migrants, qui avaient déjà subi une tromperie en arrivant sur l’île comorienne de Mwali, ont été transférés de force au poste de gendarmerie de Bonovo avant d’être envoyés à Moroni.
Selon les témoignages, les conditions d’accueil à la garde-côtes sont meilleures qu’au poste de gendarmerie de Bonovo. Cependant, la question de leur avenir reste en suspens. Le gouvernement comorien estime que la majorité de ces migrants sont des réfugiés qui vivaient dans des camps en Tanzanie. Mais d’autres sources affirment qu’ils ne sont qu’une dizaine à avoir ce statut.
Le porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidie, a déclaré que les autorités comoriennes allaient discuter avec leurs homologues tanzaniens pour tenter de résoudre la situation. Il a également souligné que les migrants semblaient parler swahili entre eux, ce qui renforce l’idée qu’ils ont été déplacés depuis la Tanzanie.
En outre, les autorités comoriennes devront aborder le fait que ces migrants veulent se rendre à Mayotte. Il est donc nécessaire de discuter avec les autorités françaises pour trouver une solution à ce problème.
L’histoire de ces migrants a été largement médiatisée ces derniers jours. Après avoir été trompés sur leur lieu d’arrivée, ils ont été déplacés de force dans différents endroits, avant d’être finalement accueillis à la garde-côtes de Moroni. La durée de leur séjour reste incertaine, mais les autorités comoriennes travaillent pour trouver une solution à leur situation.
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