
Incarcéré sans jugement depuis trois ans, l’ancien président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi subit une injustice sans précédente de la part du gouvernement comorien qui refuse même de le libérer pour aller se faire soigner.
Daoud Halifa, proche et ancien soutien du chef de l’État Azali Assoumani écrit une lettre à son ami pour demander la libération de Sambi
« Lettre publique au président Azali , à défaut son entourage.
Mesdames et messieurs .
J’ose espérer que ce petit mot ne vous froisse au point de vous mettre en colère, non loin de cela est le but .
J’aurais voulu ne m’adresser qu’au président Azali , c’est fort malheureusement, volontairement, j’adjoinds d’autres destinataires, ne sachant pas vraiment qui dirige les Comores en ce temps difficile .
Vous avez donc pris la décision de desserrer l’étau auprès de quelques personnes accusées de détournements , c’est une bonne chose, au moins certaines pourront aller et venir un peu .
La préoccupation que cette lettre motive , est la LIBÉRATION de Sambi.
Un prisonnier hors normes , dépassant l’entendement.
Je ne souhaiterais pas être long, juste pour dire qu’il faut sans tarder libérer Sambi, ou tout au moins lui accorder le sort réservé aux autres
Le moment est propice pour un tel geste, ce mois de ramadan, circonstance de réconciliation et de recueillement.
Au fait, pour finir, ils ont fait quoi ? », Daoud Halifa sur sa page Facebook
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