Dans les coulisses tumultueuses du Parti Juwa, l’heure de la division a sonné, secouant les fondements de l’ancienne forteresse politique. L’ancien président Ahmed Abdallah Sambi, autrefois le ciment de cette formation politique, semble avoir opté pour une stratégie qui divise plutôt qu’elle n’unit.
Les fissures au sein du parti deviennent évidentes avec le refus de nombreux partisans de participer aux réunions. Les partisans, déçus par la direction actuelle, se tiennent en retrait, tandis que plusieurs cadres éminents envisagent sérieusement de quitter le navire politique en perdition.
L’autorité de Sambi s’est transformée en une sanction généralisée, accusant le camp rival de trahison. Une bataille interne émerge alors que Sambi pointe du doigt Maître Mahmoud, alléguant que ce dernier a aspiré au leadership sans lui apporter un soutien suffisant. Les allégations d’une absence d’engagement sincère sèment des doutes quant à la solidarité au sein du parti.
Face à ces turbulences, la surprise règne alors que Sambi choisit un candidat relativement inconnu, Docteur Salim, pour briguer la présidence. Un choix qui, à première vue, peut sembler stratégiquement douteux, notamment parce que Salim s’est toujours opposé à la participation du Juwa aux élections. Cela soulève des questions quant à la logique derrière cette nomination, remettant en cause la cohésion interne et la vision politique du parti.
Le report incertain du meeting à Anjouan le 1er janvier souligne les défis organisationnels auxquels le Juwa est confronté. Des signes tangibles de désintérêt émergent également, illustrés par le faible nombre de participants au premier meeting du parti et les nombreuses chaises vides lors de l’inauguration du QG du Juwa.
La décision de Sambi de miser sur l’inconnu Docteur Salim comme candidat pourrait s’avérer être un coup politique contre-productif. En effet, le grand public ne connaît pas Salim et cela pourrait jouer en faveur du président actuel Azali Assoumani, offrant ainsi une opportunité à ce dernier de capitaliser sur la désunion au sein du Juwa et être élu dès le premier tour.
Par IBM
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