Le Niger, pays stratégique du Sahel et partenaire privilégié de la France ainsi que des pays occidentaux, a été frappé par un coup d’État militaire, marquant le troisième incident de ce genre dans la région depuis 2020. Dans une annonce choquante faite le mercredi 26 juillet à la télévision nationale, des militaires putschistes ont révélé avoir renversé le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum, qui était au pouvoir depuis 2021.
Le coup d’État a été orchestré par les forces de défense et de sécurité (FDS) regroupées au sein du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). Le colonel-major Amadou Abdramane, entouré de neuf autres militaires en uniforme, a expliqué que leur décision avait pour objectif de mettre fin au régime en place. Cette déclaration abrupte a soulevé des questions sur les raisons qui ont conduit à cette situation troublante.
Le Niger, en tant qu’allié clé des pays occidentaux dans la lutte contre l’insécurité grandissante au Sahel, a fait face à des défis croissants ces dernières années. La région est aux prises avec des groupes militants islamistes actifs, notamment des factions affiliées à Al-Qaïda et à l’État islamique. Ces groupes ont mené des attaques meurtrières contre des civils et des forces de sécurité, déstabilisant ainsi la région et créant un climat d’instabilité politique.
La réaction du président de l’union africaine devrait intervenir dans les prochaines heures.
Soibah Said
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