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Conseil des ministres : «Le dialogue national aura lieu comme prévu»

Le dialogue national, la construction des routes et la régularisation de la situation de certaines contractuelles avaient dominé les échanges au cours du conseil des ministres. Le porte-parole du gouvernement Houmed M’saidie a souligné que «le dialogue national convoqué par le président aura lieu comme prévu», et cela, malgré le boycotte de l’opposition et les exigences de la société civile.

Le chef de l’Etat, Azali Assoumani, a présidé hier mercredi, le traditionnel Conseil des ministres au palais de Beit-Salam. Selon le porte-parole du gouvernement, plusieurs sujets étaient à l’ordre du jour notamment le dialogue national, la construction des routes, la régularisation de la situation administrative des spécialistes qui travaillent en tant que contractuels des différents secteurs publics. Sur ce, Houmed M’saidie a parlé du dialogue inter-comorien convoqué par le président. Pour lui, «le dialogue aura lieu comme le sollicite le président Azali Assoumani». Et ce «malgré le refus catégorique de la participation de l’opposition au dialogue et aux conditions évoquées par la société civile».

Pour ce qui est de la construction des routes, le porte-parole du gouvernement a annoncé que les travaux de la route de «Nyumashuwa-Wanani à Mwali, Mitsudje-Fumbuni à Ngazidja et Mutsamudu-Sima à Ndzuani» débuteront avant la fin de l’année 2021. «Les appels d’offres seront lancés très bientôt», fait savoir Houmed M’saidie avant d’annoncer que «le ministre de l’Aménagement a exposé un tableau des routes au niveau national. Un tableau des chantiers qui restent à engager. Des projets estimés à hauteur de plus de 50 milliards de francs comoriens».

À propos de la situation administrative des spécialistes de différents domaines qui travaillent en tant que contractuels dans les différents ministères, «le président a demandé au ministère en charge de la Fonction publique de chercher des solutions pour régulariser leur situation. Il a demandé le rapport de l’enquête de la fonction publique afin de voir l’état de la fonction publique et les mesures à prendre pour réorganiser les service de l’administration».

Chamsoudine Saïd Mhadji / Alwatwan

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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