Un des miens vient de m’appeler : « Wtsi rentrer ba watchafuka ». Il parle des gendarmes qui sèment la terreur à Nioumadzaha. Une porte d’une chambre adjacente à la mienne dans une des maisons familiales est défoncée. On me déconseille vivement de rentrer au village : « Les hommes sont systématiquement visés [par les gendarmes]. Reste où tu es ». Mais non. Je vais rentrer chez moi. Advienne que pourra.
Toufeyli Maecha
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