Conférence des bailleurs de fonds: l’ultime débâcle d’une dictature à l’agonie

[Tribune]Toute nation a le droit d’organiser une conférence des bailleurs de fonds. Si bien que, ne réussisse pas à lever des fonds tout pays qui veut. Il faut des préalables pour la réussite d’une telle mission. Les conditions pour attirer les investisseurs sont-ils réunies aux Comores ?

Sans reconnaissance internationale, la tenue de cette conférence se transformera en un événement purement symbolique. Les bailleurs de fonds traditionnels (FMI, BAD, AFD, banque mondiale…) vont boycotter ce rendez vous ou simplement faire de la figuration. Houmed Msaidié connait bien les modalités et les conditions d’attribution des financements de ces institutions. Allez-vous leurs dires que vous avez des projets pilotes ? Le seul dont ces bailleurs ont eu connaissance, c’est celui dont la diaspora comorienne continue d’informer le monde entier. Pensez vous que les institutions internationales mettront à la disposition des ressources susceptibles de financer une dictature macabre ? Allez voir Mougabé dans sa tombe ou financer le par le sang du peuple comorien de la même sorte que vous avez commencé, le vous dira t-on.

En absence d’une bonne gouvernance politique et financière, les investisseurs privés sont aussi réticents d’investir dans un pays à haut risque comme les Comores. Seuls l’Arabie saoudite, Dubai, Koweit seront présents.

Plus qu’un paradoxe, le parrain et le choix du lieu qui est des plus anodins. Par quoi encore allez-vous faire taire les communiqués de l’ambassade de France qui déconseillent ces citoyens de voyager aux Comores ? cette mise en garde du parrain est elle de nature à inciter des philanthropes de venir y investir ?

Que dire de notre macchabée écartelé au sol par la diaspora mais qui a choisi volontairement de se maculer d’ignominie en faisant de Mayotte une offrande pour que la France vienne à son rescousse ? Azali va-t-il cette fois ci Brader le pétrole à la France pour monnayer la reconnaissance internationale ?

Force est de se dire que la diplomatie du Qatar déploie son panorama de lobbying auprès de la France pour faire de cette reconnaissance internationale, une monnaie d’échange pour la libération de son soldat A.A Sambi. Cette clause est d’autant plus vraie dans la mesure qu’elle trouve son explication sur la vague de libération des prisonniers politiques dès le retour de France d’Azali. C’est un préalable à la tenue de la conférence des bailleurs de fonds.

Mais contre toute attente,le dictateur a surpris tout le monde par son mépris envers l’engagement qu’il a fait devant Macron. Et puisque le macchabée a donné ordre de priver Sambi des soins dont il a besoin, ce mort vivant promet ainsi de profaner la tombe de Sambi avant même qu’il soit mort.

L’horreur est à son comble lorsque des sociopathes ont rompu le serment d’hippocrate en effectuant sur Sambi des examens qui devront indéniablement être faits dans un centre spécialisé.

Cependant, Sambi n’a pas encore rendu l’âme tel le souhaitait le dictateur afin de se libérer de cette exigence qui consiste à se conformer à l’engagement qu’il a pris de libérer tous les prisonniers politique avant la tenue de cette conférence.

En outre, une occasion de plus se présente à la France qui exhibe cet étendard pour faire saigner à mort le dictateur sur la corde raide. A quoi bon que GOZIBI obtienne une reconnaissance internationale alors qu’il n’aura même pas le temps de la savourer, se murmure t-il ? Car une fois que Sambi serait libéré, un vent de soulèvement va provoquer la chute des fossoyeurs de la démocratie.

Par Cap Patrie