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Comprendre l’impact du nouvel arrêté sur le crédit-bail aux Comores

 

Le Ministère des Finances des Comores a publié un nouvel arrêté concernant le crédit-bail, un sujet qui peut sembler compliqué de prime abord, mais qui est en réalité assez simple à comprendre. Voici ce que cela signifie pour les entrepreneurs et les citoyens comoriens

Le crédit-bail, c’est un peu comme louer un équipement ou un bien avec la possibilité de l’acheter plus tard. Cela aide les entreprises à démarrer sans avoir à débourser immédiatement beaucoup d’argent pour acheter des équipements coûteux. L’arrêté en question vient préciser certaines règles pour les entrepreneurs et les crédit-bailleurs (ceux qui fournissent l’équipement en location).

Par exemple, si un entrepreneur obtient des avantages fiscaux et douaniers (des réductions d’impôts et de taxes) pour louer un équipement, ces avantages seront également transférés au crédit-bailleur. Cela signifie que les deux parties profitent de ces avantages et que le crédit-bailleur peut proposer des conditions plus favorables pour l’entrepreneur.

Cependant, il y a des conditions à respecter pour bénéficier de ces avantages. Les équipements loués doivent être approuvés par le gouvernement et les avantages ne durent que le temps du contrat de location et de l’agrément (une autorisation spéciale) accordé par les autorités.

Ce nouvel arrêté facilite la vie des entrepreneurs en leur permettant d’acquérir plus facilement des équipements et des biens pour développer leur entreprise, tout en préservant des avantages pour les crédit-bailleurs. Ainsi, cela encourage l’investissement et la croissance des entreprises aux Comores, ce qui est bénéfique pour l’économie du pays et, par extension, pour les citoyens comoriens.

Toutefois cet arrêté soulève certaines questions sur la condition qui stipule que les équipements doivent être approuvés par le gouvernement. En effet, l’arrêté prévoit que pour bénéficier des avantages fiscaux et douaniers liés au crédit-bail, les équipements loués doivent être approuvés par le gouvernement. Cette condition peut susciter des interrogations sur la transparence du processus d’approbation et les risques potentiels d’arbitraire ou d’abus de pouvoir. Comment s’assurer que le gouvernement n’accordera pas ces avantages uniquement à des entrepreneurs proches du pouvoir ou ne rejettera pas ceux qui sont en désaccord avec lui ?

ANTUF chaharane

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