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Comores Télécom part à vau-l’eau

Dans le navire Comores Télécom, personne n’est capable de dire qui fait quoi. Le directeur général publie des faux bilans, il gonfle les résultats grâce à la vente à crédit, qui n’est pas permise. Said Ali Said Cheyhane veut prouver, à tout prix, qu’il est un bon gestionnaire. Et pourtant, bien qu’irrégulière, la vente à crédit continue de plus belle. Elle a pour seul objectif de gonfler le chiffre d’affaires pour paraître comme étant un bon gestionnaire, un DG qui fait du chiffre, peu importe la réalité, c’est un bon maquilleur.

Le DG veut ainsi se positionner pour les échéances à venir : Azali Assoumani se laissera-t-il berné par son fils spirituel ? Pendant ce temps, depuis son arrivée, Cheyhane n’a jamais fait auditer les comptes de CT et encore moins les certifier, et pourtant, l’audit des comptes est une pratique obligatoire. Mais s’il ne le fait pas, c’est sans doute pour cacher les activités opaques, les acquisitions illégales et non justifiées. Bref, Comores Télécom acquiert des biens inutiles à la société. Ces acquisitions ont pour seul but d’enrichir les amis, le reste ils s’en foutent éperdument. Que Comores Telecom coule, c’est le dernier de leurs soucis. Notre site a traité le cas du panneau publicitaire qui a coûté 500 millions d’euros offert à la ville de Mutsamudu. On pourrait aussi parler de ce fameux bateau acquis par Comores Télécom pour la coquette somme de 1 milliard de francs comoriens, soit 2 millions d’euros. À quoi bon sang ce bateau va servir ? Nous reviendrons prochainement sur les autres dépenses faites, à tour de bras, par le DG Said Ali Said Cheyhane. Après la mise à mort de l’ONICOR, Comores Télécom est-il programmé pour rentrer dans le cimetière des sociétés d’État mises volontairement à mort pour les céder aux amis ? Ce qui se passe actuellement à Comores Télécom est une chronique d’une mort annoncée. Tant pis pour le pays, au diable les employés, ce qui compte, ce sont les comptes bancaires des amis.

H.A.N

 

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