
tradition et la beauté insulaire. Les anjouanaises de leur côté se
disent prêtes à le prouver bien que jusqu’ici, elles ont été gravement
critiquées.
Marie Wassna Daniel, Raniat Sariou et Maya Ibrahim sont à Moroni pour la finale nationale du concours ComoMiss qui se tiendra le 4 janvier prochain. En exclusivité, les trois des six finalistes d’Anjouan se disent prêtent à défier les autres candidates.
Elles semblent donc rassurées de finir vainqueurs de cette finale nationale. Première des 26 candidates qui ont défilé à Mutsamudu en septembre dernier, Marie Wassna Daniel est confiante. Bien qu’elle n’était pas rassurée de finir à la tête du casting régional d’Anjouan et qu’elle voit une anjouanaise remporter cette première édition, elle dit que « venir jusqu’ici était le plus important maintenant le plus difficile c’est de gagner ». Celle-ci juge cette représentation comme
« une fierté ». « Nous, les ambassadrices de l’Île d’Anjouan, sommes solidaires et pas qu’entre nous mais aussi envers toutes autres
concurrentes », lance-t-elle.
Critiquée de part et d’autre par la société et des proches, Marie,
Raniat et Maya ont réussi en gardant la tête haute car pour elles, « le
plus important était de ne jamais se sous-estimer et de croire en leurs
rêves ». « Représenter la culture et la beauté de notre île est une grande fierté. Cela me donne une grande valeur. Les familles ne sont pas d’accord, nous avons eu des critiques mais on doit le faire bien que cela n’est pas facile », explique Raniat Sariou en affirmant que
« personnellement, les critiques étaient un bon début. Elles m’ont
permis de mieux me préparer ». Miss Sariou rassure que leur volonté,
c’est de gagner pour « représenter les coutumes anjouanaises ». Du haut
de sa taille et de ses 18 ans, Raniat est la benjamine de cette sélection d’Anjouan. Ayant terminé en deuxième position lors du casting
régional, cette dernière voit en ces critiques la meilleure façon de
rester soi même. « On m’a fait plein de critique et pas que moi mais nous toutes. On a même critiqué mon physique mais ce n’est pas pour
autant que je vais me décourager », dit-elle.
Maya Ibrahim, troisième position du casting d’Anjouan, nous parle, en
plus des critiques, du sponsoring. Heureuse de respecter Anjouan, sa
culture et sa tradition, cette étudiante en informatique précise qu’aucun couturier ne les a habillé. « Ces belles robes que nous portons, ce sont les organisateurs qui nous les ont trouvé. Ils s’en occupent de tout et cela nous motive encore plus », dit celle qui va
confirmer sa volonté de prouver que tout est possible. « J’ai fini troisième à Anjouan mais cela ne veut pas dire que je ne peux pas finir première à la finale nationale », ajoute-t-elle. Jugeant nécessaire d’oublier ce qui a été dit sur elles en parlant des critiques, Maya estime que « toutes les candidates doivent être solidaires car peu importe l’origine de la gagnante, elle sera comorienne ».
A.O Yazid /LGDC
Voilà la propagation de la prostitution qui commence à s’accentueer après les réseaux sociaux facebook , messenger , instagram ect . Dans un pays musulman comme le notre , nous devons preserver la valeur de nos traditions , on a pas besoin d’exhiber nos jeunes filles , putain nous sommes que des hypocrites musulmans.