En ce moment

Citoyenneté économique : La Cour suprême contraint Sambi à payer une caution

Alors que l’avocat de l’ancien président, Ahmed Abdallah Sambi a saisi la section judiciaire de la cour suprême en demandant la libération de son client maintenu en détention provisoire au-delà du délai requis par la loi. Il demande à la section judiciaire d’une libération d’office de son client. Samedi dernier, la cour suprême a insisté sur le paiement d’une caution.

Début mai, l’avocat de Sambi, Me Mahamoudou avait annoncé son pourvoi en cassation contre la décision de retenir l’ancien Rais Sambi en détention provisoire au-delà du délai légal de huit mois. Il a saisi la
section judicaire de la cour suprême, la haute juridiction du pays, qui
devrait trancher sur le maintien en détention de celui dont le procès
est annoncé imminent par le parquet de Moroni. Le samedi dernier, le
verdict de la cour suprême a été attendu sur la détention provisoire de
Sambi.

« Ce que j’ai écrit dans ma mémoire n’est pas ce qui est déjà dit. La
question du dépôt d’une caution pour la mise en libération de mon
client a été annoncée par le procureur général à la cour suprême. Le
procureur a déclaré à la cour d’audience que c’est une loi spéciale qui devrait être appliquée. Pourtant, nous devrons appliquer l’article 145,
alinéa 2 de la constitution. La commission doit appliquer la loi. Je
voudrais que mon client soit mis en libération d’office », a déclaré Me
Mahamoudou Ahamada, avocat de Sambi.

L’avocat de Sambi a remis en cause la caution pour la mise en liberté
de l’ancien président Sambi. Selon lui, le dépôt d’une caution est un
choix personnel. Un choix du client. Ce n’est pas une obligation.
« Sambi n’est pas forcé à déposer une caution car ce n’est pas une
obligation. D’ailleurs, on reproche l’ancien président du vol de deniers
publics sans connaitre la somme exacte suspectée. Mon client doit
d’abord accepté l’accusation de la justice. Jusqu’à maintenant, justice
n’est pas encore faite. C’est une violation des droits humains. Sambi
doit être jugé et libéré officiellement », a conclu Me Mahamoudou. Le verdict est attendu le samedi prochain.

Abdoulandhum Ahamada / Al fajr

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

Soyez le premier à réagir

Réagissez à cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


error: Content is protected !!