Emprisonné depuis trois semaines, le président du mouvement des jeunes de Daula ya haki a porté plainte contre certaines autorités et refuse de répondre aux questions du juge d’instruction. Selon ses avocats, Abdallah Abdou Hassane a présenté une lettre de deux pages au doyen des juges qui est aussi le juge d’instruction chargé de son dossier, lors de sa première audition, où il a signifié au juge son intention de porter plainte:<< Sur cette lettre, Abdallah explique qu’il a été d’abord arrêté illégalement. Ensuite, il a été cagoulé et passé à tabas au terrain de basket de l’école scientifique la soirée où il a été arrêté. Une fois ramené à la gendarmerie, ses mains et les pieds sont attachés. Les gendarmes l’ont passé à tabas. Aujourd’hui, Agwa pisse du sang. Il a demandé une consultation d’un médecin, une infirmière s’est présenté mais s’est étalé sur un interrogatoire au lieu de s’occuper de son état de santé. Agwa a porté plainte pour tentative d’assassinat contre le directeur de cabinet du chef de l’État, le commandant de la gendarmerie, le chef du groupe GHP et le directeur de securicom Said Ali Soultoine » Me Gerad, un des avocats de Agwa
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