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Bachar à nouveau face à la justice : condamnation pour Bolero, relaxe pour Saïd Omar

Quatre mois après un premier procès très médiatisé, l’activiste comorien Nourdine Mpanti, plus connu sous le nom de Bachar, était de nouveau devant le tribunal correctionnel. L’audience, qui s’est tenue jeudi dernier, a débouché sur une condamnation à cinq ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de francs pour atteinte à l’honneur et diffamation. L’affaire a également concerné plusieurs personnalités accusées de complicité dans cette campagne jugée diffamatoire.

Parmi les coaccusés figurait Hamada Madi Bolero, ancien conseiller diplomatique du chef de l’État et ex-président de la Commission de l’océan Indien. Il a écopé de sept mois de prison avec sursis et devra s’acquitter d’une amende, conformément aux réquisitions du parquet. À l’inverse, l’ancien consul général des Comores à Laâyoune, Saïd Omar Said Hassani, a été totalement blanchi par la justice. Relaxé au bénéfice du doute, il avait été poursuivi pour complicité dans les mêmes faits.

Sur les neuf prévenus considérés comme complices de Bachar, six ont également été relaxés, parmi lesquels Abdoulwahab Ali Azir, Adil Said Hamadi et Hamidou Mhoma. « Nous considérons que cette décision reflète un jugement équilibré et respectueux des principes du droit », a réagi l’avocat de la défense, Me Hadji Dahocha.

Durant le procès, le ministère public a décrit Bachar comme un agitateur connu pour ses attaques virulentes contre les autorités, notamment sur les réseaux sociaux. L’intéressé s’est défendu en invoquant son « droit de critiquer les dirigeants ». Il a toutefois été reconnu coupable dans cette affaire, en plus d’une précédente condamnation à cinq ans de prison pour cyberharcèlement.

L’affaire pourrait ne pas s’arrêter là. Si certains condamnés envisagent de faire appel, la défense de Bachar dénonce quant à elle plusieurs irrégularités de procédure. L’activiste, qui continue de revendiquer son droit à la liberté d’expression, risque désormais une longue incarcération s’il ne parvient pas à faire annuler cette décision en appel.

IBM

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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