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Azali serait entrain de persécuter ses adversaires politiques

Communiqué de presse de Saïd Larifou, candidat à la présidentielle:
Mohamed Ali Soilihi Ancien vice président et Ali Mhadje, candidats à la présidentielle
comorienne du 24 mars prochain, ont été convoqués l’un le samedi 2 février par le Juge
d’Instruction sur le dossier de la citoyenneté économique et l’autre le 5 février dans une
affaire criminelle. Le timing et la célérité de ces convocations, après la proclamation par la
Cour Suprême de la liste provisoire des 16 candidats retenus à ce jour pour l’élection,
interroge. Cette action de la justice est vécue par les observateurs de la vie politique de notre
pays et par une large partie de la population comorienne de l’intérieur et de l’extérieur,
comme le début d’une énième tentative du pouvoir de neutraliser grossièrement des
opposants politiques gênants pour la course à la magistrature suprême.


Je figure dans la liste des candidats engagés dans cette présidentielle. En conséquence, je suis
concurrent de Mohamed Ali Soilihi et au député Ali Mhadje. Cependant, aucun patriote, aucun
démocrate ne peut s’accommoder de la persécution éventuelle de son adversaire politique.
C’est pourquoi, sans présumer de la véracité ou non d’un jeu de manipulation qui serait en
place, je souhaite rappeler à l’attention de tout un chacun, au pouvoir comme aux opposants,
que les Comores gagneront dans la compétition politique saine, et non les coups fourrés
supposés et l’utilisation équivoque de la justice et de la force publique.


Le respect de l’Etat de droit par l’ensemble des forces politiques de notre pays demeure le
meilleur gage pour la constitution d’un avenir meilleur pour tous. Notre intérêt, notre dignité
bien comprise, passent non par l’aventurisme individuel, mais un combat équitable dans les
urnes. Nul ne sortirait gagnant d’une entreprise sans lendemain de contorsion des règles
démocratiques, si elle venait à être confirmée.


Ces élections présidentielles anticipées sont ouvertes à tous les comoriens. Veillons, tous
ensemble, à leur régularité, à la paix dans ce pays et méritons l’estime de notre peuple !
Vive les Comores, vive la démocratie et les droits de l’Homme, et que le meilleur gagne dans
la justice et le respect de l’intérêt collectif de notre nation.
Moroni, le 4/02/2019
Saïd Larifou,
Contact presse :
CHATHOI ABDOU
Tél : +269 333.40.43
E-mail : larifou@gmail.com

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2 commentaires sur Azali serait entrain de persécuter ses adversaires politiques

  1. Oui il est vrai que la présidentielle est ouverte à tous les comoriens. Mais en toute sincérité c’est pour voter mais pas pour candidater. Seulement il faut grand-comorien pour prétendre vouloir se faire président pendant au moins ces 10 ans. Aucun anjouanais ni mohelien à carrure présidentielle, ne pouvait faire acte de candidature, car comme leurs concitoyens de Ngazidja ils s’inscrivent sur la liste électorale de leur ville ou village.
    Donc ce communiqué est fallacieux sur cette information d’élection « ouverte à tous les comoriens « . Tous les comoriens peuvent votés mais tous les comoriens n’ont pas la possibilité de se faire élire.

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