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AZALI, les germes d’un véritable délinquant notoire

Tribune: Voilà un homme qui reste droit dans ses bottes , ne dérogeant sur rien, égal à lui-même, ne respectant ni loi , ni règle, ni valeur, ni principe.On peut tout lui reprocher sauf son anticonformiste, son allergie à toute règle de préséance, de courtoisie ou d’élégance.

Il était, disait-on, son meilleur porte-parole, son père spirituel, son plus fidèle complice. Vous l’aurez compris: il s’agit de feu SAÏD TOIHIR ben Saïd Ahmed Maoulana enterré il y a peine 72 heures. Son corps est encore chaud. Et voilà qu’un décret de Gozibi qui sème confusion et incompréhension ou, dirais – je plutôt désolation dans l’esprit du commun des mortels.

Comment a-t-il pu oser? Comment expliquer le flot ruisselant des larmes versées le jour de l’enterrement du grand Moufthi Al Akbar – paix à son âme.Tout ça ne fût que comédie, cinéma, exhibition, théâtralisation. Mais au fond de lui même il n’en avait rien à cirer: un de perdu 10 de gagner.

La décence aurait voulu tout de même qu’on respecte au plus les 40 jours de deuil traditionnel, ou au minimum les 9 jours exigés par le Saint Coran.

Mais encore une fois, avec AZALI, les morts défilant, son pouvoir reste imperturbable vaille que vaille. L’importance est de demeurer, pas de temps à perdre pour les canards boiteux.

Encore une question qui taraude dans mon esprit: pourquoi faire dans la précipitation d’autant plus que le nouveau élu du cœur d’AZALI est un homme dont la bonne santé interroge. Quel est donc l’intérêt qui aurait motivé une telle violation de toutes les règles inhérentes à un tel cérémonial millimétré et réglé comme du papier à musique dans d’autres circonstances et d’autres cieux? Une seule explication: le mépris de l’autrui, la déconcidération de l’être humain. C’est, à dire vrai, son côté insensible, déshumanisé et bestiole.

Croire à cet homme, c’est courir derrière un mirage, un monde virtuel, un chimère. Pauvre peuple
Comorien!
KAMAL Abdallah

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