
Ah, la grande question qui traverse l’esprit de beaucoup : pourquoi ça coince chez nous ? Un vaste questionnement, mais avec des réponses assez simples si on creuse un peu.
Manque de compétences ? Non.
La corruption ? Pas seulement.
Nos dirigeants sont-ils sous une pression qui les empêche de fournir le minimum à la population ? Non, le souci est plutôt dans l’insouciance et la négligence.
Voyez-vous, même un dirigeant un peu corrompu peut assurer le bien-être de son peuple. On peut s’enrichir sans laisser le peuple dans le besoin. Les compétences sont là, les opportunités aussi, surtout dans ce 21ème siècle bourré de chances pour un pays comme le nôtre. Mais l’insouciance et la négligence nous freinent.
La négligence, c’est quand on ne met pas du cœur à l’ouvrage, et c’est ce qui nous tire vers le bas. Nos dirigeants, au lieu de chercher des conseils avisés, semblent s’en ficher. L’administration, au lieu de bouger, reste figée.
Ce mal ne touche pas que les hauts placés, il est partout dans notre société. L’accueil dans les administrations en est un exemple criant, où on se sent plus mendiant que citoyen. En politique, les gens compétents restent souvent en retrait, pris dans des chamailleries, tandis que les incompétents, avec leur lèche-bottisme, grimpent les échelons.
Les négligents et les insouciants, ceux qui pourraient vraiment faire bouger les choses, restent sur la touche, regardant avec désespoir des dirigeants inaptes décider du futur de nos enfants. Et après Azali, qui ? Encore des insouciants et des négligents ?
On prend tout à la légère, et c’est inquiétant. La vie est dure, les familles galèrent, les jeunes risquent tout pour fuir vers l’Europe, et pourtant, on reste là, sans bouger. Il est temps de secouer cette apathie, de refuser l’insouciance comme norme, et de prendre les rênes de notre destin pour un futur meilleur.
ANTUF Chaharane
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