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Assassinat du major Hakim : la justice française a auditionné l’ancien militaire Seyfdine

Tribune: Seyfdine CHADHUILI entendu.
Ça a duré presque la journée l’audition de l’ancien militaire Seyfdine CHADHOULI.

Dans l’affaire de l’assassinat sauvage et l’enterrement inhumain du major Hakim (Mbapalé) la justice française a envoyé à Mayotte des gendarmes enquêteurs.

Ce 16/09 à 10h Seyfdine CHADHOULI le militaire rescapé, victime de torture, de séquestration et de tentative d’assassinat a été auditionné jusqu’à 12h30.

Pause repas.

Reprise de l’audition à 13h30 jusqu’à 16h30.

Les enquêteurs ont eu les déroulés des événements depuis la séquestration de 2 militaires.

La première nuit, Seyfdine Chandhuli ne savait pas que celui qui était à l’autre cellule était le major Hakim M’bapalé.

Il entendait seulement les cris et les bruits des tortures pendant que lui aussi subissait la sauvagerie et la barbarie de ces tortionnaires.

C’est le lendemain matin qu’il a vu qui était comme lui dans cette galère inhumaine.

La dernière fois qu’il a vu feu major Hakim Mbapalé il était aux environs de 16h.
Le martyr Major Hakim était attaché avec des fils électriques près à être branchés, tout nu, le corps témoignant de la sauvagerie des fauves qui ont eu sa vie.

A la sortie de cette journée d’audition Seyfdine CHANDHULI a été ravi, si j’ose dire. Il est soulagé d’avoir eu des oreilles attentifs et surtout de la considération humaine.

Concernant la veuve du major Mbapalé qui devait être entendue à 15h ça sera la semaine prochaine après les auditions le lundi 20/09 des gars qui ont déterré Mbapalé.

Rappelons que le 18 octobre maître Said Larifou sera entendu par le vice-président du tribunal judiciaire de Paris comme victime et parties civiles.

Allaoui Bachir

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2 commentaires sur Assassinat du major Hakim : la justice française a auditionné l’ancien militaire Seyfdine

  1. Un militaire n’est pas formé pour organiser la vie d’une nation mais défendre cette dernière avec les armes si nécessaire. Si l’arme d’un représentant de la nation est un stylo servant à rédiger la loi, l’outil d’un soldat est une arme à feu servant à faire marcher au pas et ôter la vie pour la défense de la nation contre ses agresseurs. Lorsque les armes mortifères sont abusivement employées, les auteurs et les acteurs sont traduits en justice pour crime dont la qualification définitive dépend de l’examen du dossier. Un jour ou l’autre, les assassins et le ou les commanditaires de cet acte macabre se mettront à genoux devant le droit.

  2. Un militaire n’est pas formé pour organiser la vie d’une nation mais défendre cette dernière avec les armes si nécessaire. Si l’arme d’un représentant de la nation est un stylo servant à rédiger la loi, l’outil d’un soldat est une arme à feu servant à faire marcher au pas et ôter la vie. Lorsque les arment mortifères sont abusivement employés, les auteurs et les acteurs sont traduits en justice pour crime dont la qualification définitive dépend de l’examen du dossier. Un jour ou l’autre, les assassins et le ou les commanditaires de cet acte macabre se mettront à genoux devant le droit.

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