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Assassinat de Hikima Ahamada | Son chauffeur avoue après la découverte du corps

 

L’affaire du meurtre de Hikima Ahamada Hamada, employée de l’agence de transfert d’argent RIA, a connu un tournant dramatique en l’espace de 24 heures. Son corps a été retrouvé hier, 1er février, et aujourd’hui, le principal suspect, son chauffeur habituel, a avoué son crime.

Hikima avait quitté Moroni dans l’après-midi du 31 janvier après avoir retiré une somme de 10 370 000 francs comoriens à l’Eximbank. Elle devait rapporter cet argent dans son agence à Mbeni, mais elle n’est jamais arrivée à destination.

Sa disparition a immédiatement suscité une grande inquiétude, et des recherches ont été lancées. Le 1er février, son corps sans vie a été découvert dans une zone isolée.

Dès les premières heures de l’enquête, les soupçons se sont portés sur son chauffeur habituel, un homme surnommé « Mikiro », qui était l’une des dernières personnes à l’avoir vue en vie. Ce chauffeur, qui assure généralement la liaison entre Mbeni et Moroni, était activement recherché.

Aujourd’hui, 2 février, après plusieurs heures d’interrogatoire, il a fini par avouer avoir tué Hikima.

« L’auteur est arrêté, il a reconnu les faits. Des éléments matériels, notamment une partie des fonds, ont été retrouvés, » a déclaré une source proche du dossier.

L’annonce de ce drame a provoqué une onde de choc à Mbeni, où Hikima était très appréciée, et dans tout l’archipel. Les habitants ont exprimé leur tristesse et leur colère face à cet acte ignoble.

Malgré l’émotion et l’indignation, les proches de la victime ont fait preuve de retenue et de confiance envers la justice. « Nous saluons le comportement digne des parents et de la ville de Mbeni, qui ont laissé la gendarmerie mener l’enquête, » a souligné une source sécuritaire.

Le procureur de la République, Abdou Ismail, a annoncé qu’il prendra la parole ce lundi 3 février à 10h pour donner plus de précisions sur cette affaire et détailler les suites judiciaires.

 

L’enquête se poursuit pour déterminer si le suspect a agi seul ou s’il a bénéficié de complices.

Affaire à suivre…

ANTUF Chaharane

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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