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AMG : aux Comores, la santé veut enfin devenir un droit et non un luxe

À Fomboni, sur l’île de Mohéli, l’État comorien a posé un acte lourd de symboles et d’attentes. Le lancement officiel de l’Assurance maladie généralisée (AMG) marque une étape décisive dans la construction d’un système de protection sociale longtemps promis, rarement concrétisé. Pour un pays où tomber malade rime souvent avec s’endetter, cette réforme apparaît comme une rupture majeure.

La cérémonie, organisée au Centre hospitalier de référence insulaire de Fomboni, a réuni autorités nationales, partenaires techniques et financiers et acteurs du secteur de la santé. Inscrit dans le cadre du Projet d’appui à la mise en place et à l’opérationnalisation de l’AMG (PAAMG), ce lancement ouvre officiellement la voie à une couverture sanitaire universelle aux Comores.

L’enjeu est de taille. Aujourd’hui encore, près de 47,47 % des dépenses de santé sont supportées directement par les ménages. Une réalité qui plonge de nombreuses familles dans la précarité dès la survenue d’une maladie grave. L’AMG ambitionne de corriger cette injustice structurelle en garantissant un accès équitable aux soins, sans distinction de revenus ni de territoire.

Pour rendre cette ambition crédible, des moyens financiers ont été mobilisés. L’Agence française de développement accompagne la réforme à hauteur de 16 millions d’euros, tandis que l’État comorien a débloqué 375 millions de francs comoriens pour l’année 2025, déjà versés sur un compte dédié à la Banque centrale. Un engagement qui traduit une volonté politique affichée, mais désormais attendue sur la durée.

Sur le terrain, 46 structures sanitaires sont déjà conventionnées à travers le pays, complétées par des pharmacies, des laboratoires et des centres d’imagerie. Plus de 53 % des ménages préaffiliés ont déjà adhéré au dispositif, représentant près de 93 000 bénéficiaires potentiels.


IBM

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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