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Aéroport de Ngazidja : blackout total, sécurité minimale, porte ouverte pour rejoindre l’Europe

Moroni, 10 juillet 2025 — Cinquante ans après l’accession des Comores à l’indépendance, le pays continue de sombrer dans l’obscurité. Littéralement. Ce jeudi matin, c’est l’aéroport international de Ngazidja, vitrine censée représenter la nation aux yeux du monde, qui a été plongé dans le noir total. Aucune lumière, aucun courant, aucune solution digne de ce nom.

Selon le témoignage d’un voyageur présent sur place, la coupure d’électricité a duré plus d’une heure, paralysant toutes les opérations habituelles. Faute de générateur fonctionnel ou de plan de secours, les autorités ont décidé de continuer les formalités… sans électricité.

Sécurité expédiée, contrôles bâclés

Conséquence immédiate : le passage à la Police aux Frontières s’est fait « au faciès », sans prise d’empreintes digitales, ni vérification biométrique. Les bagages à main ? Passés sans le moindre scan. Une faille béante dans la sécurité nationale, tolérée et banalisée.

Un symbole du mal comorien

Cette panne n’est pas un simple incident technique. Elle est le reflet d’un État incapable d’assurer le minimum vital, même dans ses infrastructures les plus stratégiques. En 2025, aux Comores, il semble toujours plus facile d’improviser que de planifier, de bricoler que d’investir. Cinquante ans après l’indépendance, l’électricité reste un luxe, y compris dans les lieux censés être les plus sûrs du pays.

À l’heure où les autorités célèbrent en grande pompe un demi-siècle de souveraineté, cette panne vient rappeler une réalité que nul discours ne saurait maquiller : le pays reste enlisé dans une gestion approximative, où l’essentiel – comme la sécurité des passagers et le bon fonctionnement d’un aéroport – est traité avec un amateurisme alarmant.


IBM

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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