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« Accord de la honte » selon les Comoriens de l’étranger

Communiqué

M. Azali Assoumani effectue une visite officielle en France depuis le 21 juillet 2019. Au cours de la conférence de presse commune avec le président Macron, le lundi 22 juillet, celui-ci a rappelé que cette visite faisait suite à la parole donnée en 2018 d’inviter le président comorien élu en 2016 pour poursuivre la démarche d’un nouvel accord de coopération entre la France et les Comores.

C’est donc le Président élu en 2016 qui était reçu par Emmanuel Macron pour lui rappeller ses engagements de l’année 2018.

Les partisans d’Azali Assoumani qui attendaient un mot de félicitation de la part du Président de la République Française en ont été pour leurs frais. Dans cette conférence de presse, le président Macron, à l’inverse du Colonel Azali Assoumani, a salué le dynamisme de la diaspora comorienne en France pour son apport dans les économies comorienne et française.

Pour ce qui est de l’accord cadre, le Conseil des Comoriens de l’extérieur pour la démocratie dénonce avec véhémence un « accord de la honte ».

Le colonel Azali et son gouvernement ont bradé la souveraineté nationale, non seulement par la reconnaissance de facto de l’appartenance de Mayotte à la France, mais aussi pour avoir remis le contrôle des nos frontières et notre sécurité nationale à l’ancienne puissance coloniale.

L’accord stipule clairement que, dorénavant, c’est notre armée qui doit faire le sale boulot qui consiste à réprimer les comoriens désirant circuler entre les îles Comores et prendre en charge la destruction des infrastructures de construction des embarcations apppellés Kwasa Kwasa.

Cet accord de la honte donne à la France les outils pour renforcer sa politique de balkanisation de l’Union des Comores tout en minimisant le conflit territorial qui l’oppose depuis quarante quatre ans à notre pays, en le réduisant à un simple désaccord à dépasser, et en poussant le cynisme jusqu’à se vanter d’une assistance financière de 150 millions d’euros à décaisser en trois ans. Cette somme qui peut paraitre importante n’est pas à la hauteur des enjeux de développement de l’Union des Comores et reste impossible à consommer en trois ans compte tenu des faibles capacités d’absorption de notre pays.

Le Conseil des Comoriens de l’extérieur pour la démocratie s’indigne contre cet accord de soumission et d’abandon signé par un gouvernement illégitime issu d’un hold-up électoral.

En conséquence, considérant que seul un Etat de droit a la légitimité de négocier les liens entre notre pays et un pays étranger, le CCED déclare nul et non avenu l’accord de la honte signé lundi 22 juillet entre Elamine Soeuf et Jean-Yves le Dorian

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5 commentaires sur « Accord de la honte » selon les Comoriens de l’étranger

  1. les autorités comoriennes n’arrivent pas à gérer trois îles. de plus, tous souhaitent partir et s’installer en France. on ne peut pas détester l’ancienne puissance coloniale et aimer sa nationalité. il faut choisir. aucun comorien ne souhaite rentrer au pays pour le servir. tous veulent s’installer à Mayotte ou en Métropole. le patriostisme n’existe pas. on hait la France, mais on aime son beurre, l’argent du beurre.

  2. moi je vois qu’une seule solution chaque ile doit decidé de son avenir rien n’avancera dans ce modite pays. moi en tant que mohelien j’embrasse l’idee de depart de moheli de l’union de wagazidja.vive l’Etat de Moheli et Anjouan.

  3. Nous anjouanais respectent vivement le choix des mahorais. Les mahorais, les anjouanais et les mohéliens ne sont pas la propriété des wangazidja. Un jours anjouan obtiendra sa liberté face au grand comorien et très bientôt. Les anjouanais seront invités bientôt à se battre et mourir pour défendre la nation anjouanaise. Et incha Allah on gagnera. Et cette fois ci pas de négociation avec les wangazidja. Le seul mot d’ordre est la sécession d’anjouan point final. Les mohéliens sont prêts à nous suivre.

  4. vous devez comptabiliser les méfaits d’azali depuis son premier mandat jusqu’à aujourd’hui et lui notifier une haute trahison de la souveraineté et la dignité du peuple comorien….il doit être inculper de haute trahison, de lapidation des deniers publics, de division de la nation, de torture, d’emprisonnements arbitraires, usurpation de pouvoir…. et avertir sa famille et ses enfants qu’ils répondront à sa place au cas où il est mort vant d’être jugé….

  5. Et qu’allons nous faire après cette honte? Vous devrez savoir que le peuple comorien en a trop fait de son coté . Ce peuple a crié haut et fort qu’il en a marre de la folie d’Azli , le peuple comorien en a trop dénoncé les mascarades d’Azali et ses voyous , et aujourdhui ce gouvernement illégitime et corrompu ont vendu le peu de dignité qui restait à l’état comorien , alors il n’ya pas d’autre alternative que de chercher à punir ces traires , et la punition c’est l’élimination d’Azali . Un traitre de la nation doit étre éliminer et disparaitre . Donc , fini le temps de critique car pour le mort vivant azali et ses voyous les critiques n’en manqueront jamais . Un coup d’état patriotique s’impose pour stopper ce mal , voilà c tout.

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