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À Mohéli, l’opposition revendique la réussite du boycott électoral

Lundi 27 janvier, lors d’un point de presse tenu au domicile de l’ancien ministre Charif Mhadji, l’opposition mohélienne s’est félicitée du succès de sa campagne de sensibilisation appelant au boycott des élections législatives et municipales du 12 janvier dernier. Selon les partis Juwa, UPDC, MSADA, USAWA, le Mouvement du 17 février (M17), l’opposition unie et le MOLECO, cet appel a été massivement suivi, provoquant « une panique justifiée » au sein des candidats du parti au pouvoir, la CRC du président Azali Assoumani.

Les opposants dénoncent un scrutin joué d’avance, avec des candidatures uniques et des irrégularités, dont un possible bourrage des urnes. Ils saluent ainsi le courage des Mohéliens qui, malgré un climat de répression, ont participé aux conférences-débats organisées dans l’île pour défendre la démocratie et l’alternance politique.

L’ancien député Abdou Djabir et le notable Mohibaca Baco ont réaffirmé les raisons du boycott : le rejet du référendum constitutionnel du 30 juillet 2018, la centralisation du pouvoir à Ngazidja, et l’abandon de la constitution consensuelle de 2001 issue de l’accord-cadre de Fomboni. Ils insistent sur l’importance du retour à la présidence tournante en 2026, qui devrait revenir à Mohéli selon cet accord.

Concernant le port de Bangoma, projet longtemps attendu par les Mohéliens, ils promettent de ne rien céder face aux blocages du gouvernement. Enfin, Mohibaca Baco a dénoncé les propos du président Azali sur une possible succession dynastique, jugeant cette perspective contraire aux principes démocratiques. L’opposition appelle à une mobilisation générale pour défendre les intérêts de Mohéli et des Comores unies dans le respect de l’État de droit.

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En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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