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6 mois d’impayés à l’université des Comores : tensions croissantes.

 

Malgré la subvention de l’État, l’Université des Comores éprouve des difficultés à payer ses employés après avril. Les enseignants vacataires de l’Institut universitaire des technologies revendiquent deux semestres d’arriérés de salaire et ont suspendu la correction des examens de la deuxième session. À l’annonce de l’ouverture des pré-inscriptions pour l’année académique 2023-2024 par l’administrateur provisoire, Ibouroi Ali Tabibou, aucune mention des problèmes financiers n’a été faite, bien que ces soucis soient présents depuis mai.

L’Institut universitaire des technologies est particulièrement touché, avec des vacataires n’ayant reçu aucun paiement cette année. En signe de protestation, ils ont mis en suspens la correction des examens, ce qui impacte directement les étudiants et l’organisation des soutenances de fin d’année.

Une source à l’Université indique que ces impayés découlent des recrutements massifs récents et d’une gestion financière défaillante. Bien que l’État ait augmenté la subvention, seulement une partie est versée. Le ministère des Finances affirme pourtant respecter ses engagements, évoquant même un doublement de la subvention pour régler les salaires impayés. Une réflexion sur une solution durable pour la gestion des salaires est nécessaire.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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